Chapitre 1

140 3 0
                                    

Ça va bientôt faire deux ans que j'ai commencé mon école de police et que les affaires de Beacon Hills ne me concernent plus. Bientôt deux ans que le shérif ne me retrouve plus sur chaque scènes de crime. Mais aussi, bientôt deux ans que je n'ai plus revu ma meute.

Parfois j'apperçois des articles dans le journal qui parlent de mes amis.

Comme par exemple; « Scott McCall et sa meute ont encore sauvés Beacon Hills de l'attaque d'une troupe de coyote-garous. »

J'avoue penser à eux très régulièrement, de temps en temps même sans m'en rendre compte.

Mais celle qui me manque le plus, ça restera toujours ma Lydia. Maintenant que tout le monde est au courant des pouvoirs de mes amis, la police a embauché partiellement Lydia pour son aide. À chaque fois qu'elle trouve un cadavre, elle est rémunérée. Elle continue tout de même ses études mais à dû trouver une université plus près du village qui nous a vu grandir.

Scott, quant à lui, a pu finir son université plus tôt. Il a sauté une classe et n'a donc passé que deux ans là-bas. Aujourd'hui, il est le vétérinaire officiel de la ville.

Kira a complètement disparue, on a eu des nouvelles il y a six mois mais depuis, plus rien. Apparemment elle apprécie la vie là-bas.

Liam a fini le lycée, mais il est toujours à Beacon Hills, il a remplacé Scott et travaille à présent avec le coach.

Et Malia, elle a fini par partir à Paris finalement. Elle a prit un avion plus tard et depuis on a plus de nouvelles. Plus aucune.

Demain, c'est mon dernier jour avant les vacances d'été où je pourrais retourner à Beacon Hills voir Scott et Lydia.

- Stillinsky ! Encore entrain de révasser !

- Excusez-moi monsieur.

- Il ne vous reste que deux jours avant les vacances, veillez à ne pas vous prendre une retenue. Vous ne voudriez pas venir passer vos jours de congés ici, avec moi, non ?

- Absolument pas, non.

- Alors on se dépêche, ouvrez votre manuel là où on en était resté la dernière fois !

Je sortît le gros livre poussiéreux qui nous sert de manuel de cours et l'ouvrit à la page numéro 28. Je commença alors à lire; «Que faire lorsqu'un homme croit avoir vu un loup garou? C'est très simple. Donnez-lui le numéro de l'hôpital psychiatrique le plus proche, les loups-garous n'existent pas.» Faux. Ils avaient faux. Si seulement ils avaient pu passer les quatres dernières années avec la meute et moi.

17:25, la sonnerie scolaire retentit dans la salle de classe. Je claque les pages de mon livre et le balance sous mon bureau.

Vite j'accours vers la sortie. Plus qu'un seul jour.

Une fois dans la minuscule case qui me sert d'appartement étudiant, je m'allonge sur le lit après avoir enfilé mon uniforme de baseball que j'utilise pour dormir depuis que j'ai arrêté ce sport.

Je commence tout juste à m'endormir quand la porte s'ouvre brusquement.

- Voici ma chambre. Attends-moi ici.

- Theo, tu as encore ramené une fille dans la case ?

- C'est qui lui ?

- T'inquiète, c'est mon colloc.

- Oui, ton colloc qui en a marre que tu ramènes tous les jours une fille différente ouais !

- Tous les jours ? Mais c'est une blague ? Tu te sers de moi, c'est ça ?

- Mais non ma chérie ! Il raconte n'importe quoi !

- Rah, ça va je vous laisse. Je vais au coffee bean si jamais, criai-je.

Je dévale les marches qui séparent ma chambre du coffee bean de l'immeuble. C'est un mini bar avec une décoration plutôt neutre mais bizarrement très travaillée.

- Un cappuccino, s'il vous plait.

Je me laissa tomber sur un fauteuil aux tons grisâtres. Et but ma boisson, en envoyant un message à mon meilleur ami.

Stiles : J'arriverais vers 21:00 demain soir.
Scott : D'accord, je viendrais t'attendre chez toi, j'ai hâte de te revoir.
Stiles : Tu penses qu'il y aura Lydia ?
Scott : J'en sais rien, demande lui par messages.

Moi ? Envoyer un message à LA Lydia Martins ? Hors de question, jamais de la vie.

J'étais sur le point de répondre au loup-garou à qui je parlais lorsque je reçu un message de mon colocataire.

Theo : J'ai besoin d'aide Stillinski, dépêches-toi.

Je disposa cinq dollars sur la table et quitta le bar sans même avoir fini ma boisson.

- Voici l'homme de la situation, mademoiselle.

- Vous avez fait quoi encore ?

- On a cassé mon lit sans faire exprès.

- Bande de porcs.

Je les aida pour réparer ce lit et parti me coucher dans le mien.

Stiles StilinskiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant