Chapitre 2

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17:25, c'est la fin des cours.

Vite, j'accourus vers la porte et sauta dans le bus.

Dans quatres heures et demi, je serais à Beacon Hills et je pourrais enfin revoir mes amis.

Mais à peine rentré dans le véhicule, j'entendis une sirène derrière moi. Je sais, je suis dans une école de police, ça devrait être courrant. Mais cette fois-ci c'était différent, pour chaque partie des Étas-Unis la sonnerie a une légère différence, et celle-ci ne provenait pas d'ici.

Intrigué, je tourna la tête.

- Salut fiston !

Une joie folle monta en moi, je pris mes jambes à mon cou et sauta dans ces bras qui m'avaient tant manqués, ceux de mon père.

- J'ai pensé que ça te ferait plaisir.

- T'aurait pas pu faire mieux, merci.

Comme je l'ai fait durant des années, je m'installa sur le siège passager avec une certaine nostalgie, la vie à Beacon Hills me manque.

- C'est partit fiston, si on se dépêche, dans deux heures et demi on est à la maison. T'aurais pu trouver une école plus près, non ?

- Papa, c'est la meilleure école aux alentours de chez nous. Et tu peux pas dire le contraire car c'est aussi celle où tu es allé. Allez, démarre.

Après plusieurs longues heures de route, on croise enfin le panneau avec marqué en grand « Beacon Hills ». Sans même m'en rendre compte, le sourire me monta jusqu'aux oreilles. Rien que le son de ce mot me donne un arrière goût de nostalgie.

Le shérif gare la voiture dans l'allée de la maison où j'ai vécu pendant tant d'années et sans perdre de temps, je saute en dehors pour courir dans les bras de celui qui a toujours été mon meilleur ami; Scott McCall, le vrai alpha.

- Stiles ! Si tu savais à quel point tu m'as manqué !

- Oh mon grand méchant loup, tu m'as manqué aussi !

Soudain une voix retentit derrière moi, une voix familière qui provoqua en moi de gros frissons.

- Oh Lydia, qu'est-ce que tu m'as manqué !

En posant mon regard sur la femme que j'aimais, mes larmes ont automatiquement coulées et très vite je fondit en sanglots tout en allant la serrer le plus fort possible contre moi.

- Stiles.. C'était tellement triste ici sans toi. Beacon Hills n'était plus pareil.

- Je sais. Je suis irremplaçable, dis-je le sourire aux lèvres mais les yeux pleins de larmes.

- Au moins tu as toujours le même sarcasme, se moqua Lydia.

- Bon Roméo et Juliette, on y va ? Les autres nous attendent.

- Les autres ? Vous m'avez quand même pas organisé une fête, non ?

Lydia gloussa avant d'ajouter :

- Tu sais que je suis la meilleure pour organiser des soirées, alors j'ai fais ce que je sais faire de mieux.

On poussa la porte d'entrée et une cinquantaine de personnes hurlèrent tous en cœur « SURPRISE ».

Mon cœur battait si vite que les loups garous ne l'entendaient même plus. J'étais tellement heureux de me retrouver là après tout ce temps.

Liam cria mon nom et me serra fort contre lui.

- T'as manqué à tout le monde Stiles ! On est si heureux que tu sois de retour !

Un courrant d'air envahi la pièce, la porte avait été ouverte.

- Et moi, on me salue pas ? plaisanta mon colocataire.

- Theo ? Qu'est-ce que tu fais ici ? s'exclama le jeune blondinet.

- C'est les vacances et comme Stiles a décidé de rentrer, j'ai pas voulu rester seul à l'école.

- Attends, demanda Scott, tu es à l'école avec Stiles ? Et, tu veux faire policer ?

- Bah oui, et depuis le début en plus. Tu ne l'avais pas dit à ton meilleur ami, Mieczy ?

- Ne m'appelle pas comme ça Raeken.

- Mieczy ? Ça vient de quoi ce surnom ? s'intrigua Liam.

- C'est pas possible, ils ne savent pas non plus que tu t'appelles Mieczyslaw ?

- La plupart si et pour les autres, je n'ai pas trouvé nécessaire de le préciser justement car je ne souhaite pas que l'ont m'appelle comme ça.

Theo rigola.

- Bon ça suffit Theo le rigolo, maintenant tu sors de chez moi.

Stiles StilinskiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant