Chapitre 10

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PDV Valentin

Après 15 minutes de uber, on arrive devant l'immeuble de notre pote. On rentre, on monte quelques escaliers, et on se retrouve devant sa porte.

Je regarde Maxime, il est stressé. Moi aussi. On se regarde deux secondes, je lui désigne la porte d'un coup de tête.

Il lève la main, puis toque trois coups.

On attend quelques temps, j'ai l'impression que ça dure une éternité. Je refrappe. Toujours rien.

Max' soupir bruyamment. Je baisse les yeux, tout ça pour rien ?

J'appuie sur la poignée, on sait jamais. Mais c'est fermé, évidemment.

Max' enlève le sac de ses épaules et commence a fouiller dedans.

V - tu cherches quoi ?
M - on va pas rester là

Je le regarde toujours sans comprendre. Où est-ce qu'il veut en venir ?

Il sort un espèce de fil de fer, un truc pour craquer les serrures.

V - mec ? Sérieux ?
M - quoi ? J'avais prévu...
V  - mais... T'es sûr ?
M - nan... Mais on a pas le choix je crois.
V -... Vas-y...

Il commence a trifouiller la serrure dans tout les sens, et au bout d'une dizaine de secondes on entend un petit déclic.

Il me regarde, comme étonné que ça est vraiment marcher. Je rigole un peu et reprend mon sérieux assez vite quand je pousse la porte.

L'appart est plongé dans le noir. J'allume la lumière, ça pue le renfermé, comme si c'était abandonné. Je ne vois rien de spécial, c'est un peu le bordel, mais bon c'est Cyril quoi.

Je vais voir dans la cuisine tandis que Max' part vers la chambre et la salle de bain.

De la vaisselle sale traîne dans l'évier. Des photos sont accrochés sur le frigo, de sa famille, de ses potes. Deux photos sont tombés, je les ramasse.

Cyril et sa copine, a une soirée, elle est sur ses genoux et ils rient de bon cœur.

L'autre, nous. Lui, Maxime, moi. On porte Max' comme un soldat blessé et on est mort de rire.

Je ne peut m'empêcher de sourire tristement.

Il me manque ce con.

Je les pose sur la table. Tout a l'air comme figée depuis longtemps. Mais c'est tout, rien d'autre.

Je ressort donc.

V - Max ?

Pas de réponse. Je vais en direction de la chambre quand je vois Maxime en sortir, tremblant, s'appuyant au mur. Il est affreusement pâle. J'accourt vers lui pour le rattraper avant qu'il ne s'écroule.

V - Max' ça va ? Parle moi !
M - je... va... va... voir...
V  - attend, je vais t'asseoir dans le canapé.

Je l'aide a s'asseoir en poussant des fringues négligemment éparpillés partout sur le sofa.

Puis je vais voir ce qu'il le rend comme ça, mais au moment d'atteindre la porte, une angoisse me prend...


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Merci de lire, continuez pour que je de riche et célèbre 🤘

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