La criminalité organisée ce n'était pas son truc, il était plutôt du genre ermite solitaire. La foule le rendait mal à l'aise et c'est pour cela qu'il était bien comptant de devoir se tenir à distance de ses cibles. Il était un habitué ainsi qu'un fanatique des toits d'immeubles, des derniers étages abandonnés des immeubles d'habitations. Un clic et il se posa, calmement, la crosse de son arme sur son épaules, assit sur la table qu'il avait rapproché de la fenêtre. Le pied sur le rebord de l'encadrement de cette dernière, l'œil gauche fermé, l'œil droit ouvert dans le viseur. Silencieux sur le canon, il attendait. Il attendait qu'il se pointe dans son champs de vision qu'il daigne sortir et montrer le bout de son nez. Il se demandait qu'est-ce qu'il faisait là, posé sur la table à attendre sa cible. Pour une fois dans sa vie, il allait sans doute regretter son travail et son acte.
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La sonnerie d'un téléphone retenti dans le petit appartement mal rangé. Plusieurs sonneries se suivaient. Un homme sortit avec un air nonchalant de sa salle d'eau, râlant contre son téléphone comme si la personne à l'autre bout du fil allait l'entendre et calmer ses appels à répétition. Il décrocha, il n'eut pas le temps d'en placer une.
-Vous avez été long ! Enfin bon, nous avons un nouveau contrat pour vous. Vous ne pouvez pas le refuser, il est bine payé et la personne à exigé que ce soit vous qui vous en chargiez puisque vous êtes le meilleur dans votre domaine.
-Je vous l'ai déjà dit...
-Je vous l'ai dit, vous ne pouvez pas refuser.
-Le dimanche est mon jour de repos que vous le vouliez ou non.
-Alors vous prenez quand même le contrat ?
-A partir de demain. Aujourd'hui laissez moi tranquille.
Il raccrocha sans attendre que son interlocuteur ne râle sur sa nonchalance et son manque d'entrain à l'idée d'être bien payé pour faire le sale boulot de quelqu'un. Il posa son téléphone sur la petite table basse, à peine l'objet eut-il posé le meuble que l'homme reçu un message.
"De : +813 45 39 42 22
A : +813 78 98 65 52
Je vous enverrez les pièces du dossier de votre nouvelle cible pour demain, mardi au plus tard, en attendant je vous transmet son nom si jamais vous changez d'avis et que vous souhaitez commencer des recherches."
Il poussa un soupir. Il lu la suite du message et trouva le nom de sa prochaine cible. Il reposa son téléphone sur la table avant de s'affaler sur son canapé marqués de coups de griffes. Croisant les jambes sous son peignoir, il tapota sa cuisse avant qu'un chat viennent se frotter à sa jambe. L'animal sauta sur les jambes de l'homme et vint se frotter à sa main, demandant et redemandant des caresses, il se mit à ronronner. Son chat l'apaisait. Il lui gratta quelque peu la tête. Un chat roux clair presque blond aux yeux vert émeraude très affectueux ce qui surprenait bien souvent le peu de personne constituant l'entourage de son maître.
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Le jour se leva et le facteur sonna à la porte du petit appartement. En soupirant, il se demanda qui pouvait bien être un facteur assez fou pour venir sonner à 7h du matin. Le message de la veille lui revint en mémoire, ce devait être son facteur attitré, celui lui transmettait ses documents. Il le voyait plus comme un coursier que comme un véritable facteur. Il alla ouvrir la porte, encore enroulé dans sa couette jaune.
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Pour toujours et à jamais
FanfictionLa sonnerie d'un téléphone retenti dans le petit appartement mal rangé. Plusieurs sonneries se suivaient. Un homme sortit avec un air nonchalant de sa salle d'eau, râlant contre son téléphone comme si la personne à l'autre bout du fil allait l'enten...