chapitre 13

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(Ignorez les fautes d'orthographes 💜)
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Il faisait froid cette nuit là, les habits trempés et la pluie rendaient la brise encore plus glaciale sur ma peau 

Mais pourtant, avec un simple baiser, mon cœur ainsi que tout mon être s'était réchauffé.

Le baiser avec taehyung fut…

 Elle cherché le mot pour qualifier ce frémissement qui lui parcourait le dos pour s'achever en mille éclats au creux de la nuque…

 Son baiser était délicat. 

Et la délicatesse était ce qui la rendait la plus heureuse au monde 

Il détacha ses lèvres des miennes, tout en tenant mon visage, il me regardait et plissa les yeux, ce qui le rendait encore plus irrésistible, et caressa ma joue.

Et je plongeais dans ses yeux sans trop me débattre. 

Cette fois-là, ses yeux ne faisaient pas transparaître de la haine ni me faisaient peur, c'était plutôt.... De la tendresse. 

Un bref instant nous nous sommes rendu compte que nous étions tous deux sous la pluie, trempé jusqu'aux os

Nous avons couru afin de s'abriter jusqu'à ce que la pluie ne cesse.
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Aucun bruit ne se faisait sentir, seul le bruit de la pluie s'abattant au sol et le vent faisant danser les branches des arbres.

Malgré le silence, je ne sentais aucun gène, je me sentais plutôt à l'aise.

Ce silence-là n'était pas gênant, ni pesant.

Il était juste là, comme un élément du décor.

Je ne connais rien de lui, pas même son nom, mais je me sens tellement bien avec lui.

" Je m'appelle taehyung"

Il me regardait du coin de l'œil puis baissait les yeux.

" Moi c'est soyeon"

Il n'y a pas 5 minutes, on s'embrasser avec passion maintenant, on se présente l'un à l'autre.

On s'est aperçu du ridicule de la situation, et on a éclaté de rire.

Son sourire est magnifique, un sourire rectangulaire qui faisait disparaître son regard agressif et sombre.

Soudain, il a pris un tant sérieux et m'a regardé droit dans les yeux, ça m'a fait frissonner.

" Je suis désolé de t'avoir fait ça l'autre fois, je ne sais plus où j'en suis ces derniers temps."

Je hoche la tête en signe de compréhension

Me regardant toujours avec un sourire triste au coin de la bouche il me dit :

"Pour dire la vérité, fut un temps, j'avais l'habitude de prévoir les choses.

J'étais le genre de type qui raisonnait avec des
" dans cinq ans"

le genre de personne qui avait le contrôle sur tout, qui n'aimait pas ses journées, mais faisait tout pour bâtir un lendemain meilleur.

Désormais, je ne sais plus trop qui je suis ni où je vais"

Je ne faisais que l'écouter, ne pouvant m'empêcher de penser que je suis comme lui, ma vie se résumer à tout contrôler, mais après sa rencontre tout avait changé.

Il baissa le regard au sol et continua à parler. 

"Après de fâcheux incidents, je me suis laissé tomber dans l'obsession.

La haine me consumait à petit feu.
Je patinais dans ma propre déception, je coulais et je n'arrivais plus à voir la surface.

C'est maintenant que je m'en rends compte, mais c'est lorsque l'on n'y croit plus, lorsque la renonciation devient la seule issue, lorsque l'on frôle le vide, que l'on fait la plus belle des rencontres.

Pour moi, c'était toi, tu n'as fait que sourire à un tableau, le jour où je t'ai suivis au parc pour connaître tes intentions, et j'avais visiblement tort"

Il rit un peu et enchaîne

 "Tu as souri mais d'une manière à bouleverser tous mon vécu"

N'arrivant plus à contenir mes émotions, mes larmes coulaient en flots 

Son expression change et prend mon visage en essuyant mes larmes et me dit en souriant

"retiens tes larmes, je veux te voir me sourire"

J'ai souri et il a déposé un baiser sur mon front.

Pris par l'émotion je n'avais même pas remarqué que la pluie s'était arrêtée

"la pluie s'est arrêtée, on y va."

Il s'est levé et a pris ma main et nous avons marché silencieusement.

Encore ce silence dont je n'éprouvais aucun gène, je me concentrais plutôt sur sa main.
Il avait de longs doigts, fins, qui agrippaient la mienne en la cachant complètement.

La peau de sa main faisait transparaître les veines qui lui remontaient jusqu'au coude, cela lui donner un charme implacable. 

Malgré le temps glacial, sa main était chaude réchauffant ma main gelée.
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(À suivre)

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