Do you love me ? [Reddie]

Pourquoi lui ?

~ok les gars, ce chapitre sera vu par Richie car ... Eddie n'est pas trop en possible de penser quoi que ce soit. 😌~

J'avais un mauvais pressentiment. Un putain de mauvais pressentiment. J'avais besoin de voir mon spaghetti. Tout de suite. Donc, c'est pour ça que je suis à la Casa Kaspbrack. Je m'inquiète beaucoup pour Ed's. Si ... Si il lui était arrivé quelque chose ? J'ai peur. Je n'avais même pas forcément de raisons d'avoir peur. Mais ce pressentiment était trop présent. Il allait se passer quelque chose. J'en étais sûr.

Mme.Kaspbrack a fini par m'ouvrir. Elle a failli me fermer la porte au nez, mais j'ai réussi à me faufiler à l'intérieur.
Il en faudra plus que ça pour que quelqu'un m'empêche de voir mon spaghetti !

J'ai grimpé à l'étage. La chambre d'Eddie était au bout du couloir. La porte était ouverte et je pouvais le voir assis sur son lit, à contempler quelque chose dans sa main. Mon pressentiment se renforçait de plus en plus. Je n'ai pas eu le temps de bouger que je l'ai vu porter la main à la bouche et avaler quelque chose. Les idées se bousculèrent dans ma tête. Se pourrait t-il que ce soit ? Oh non, mon dieu non. Un grand bruit me ramenais sur Terre. Mon bébé spaghetti s'était écroulé par terre.

Et j'ai compris. Il a essayé de se donner la mort avec les médicaments. Le pire, c'est qu'il réussissait ! Et c'était ma faute. Si je n'avais pas essayer de l'oublier en allant avec Bev, si je lui avais dit ce que je ressentais, peut être qu'il n'aurait pas fait ça. En tout cas j'étais sous le choc.
"EDDIE !!!" J'ai crié. Je paniquais. Il était allongé au sol, inconscient. Et moi, je m'apitoyais sur son sort, en train de pleurer sur son torse. Il ne pouvait pas partir. Il n'avait pas le droit. Mon spaghetti était ma seule raison de vivre. C'était ma vie.
"Pourquoi ? Pourquoi ?" Je répétais ces mots en boucle, entre deux sanglots.

Et je me suis ressaisi. Il n'allait pas se débarrasser de moi comme ça ! Je l'ai pris sur mes épaules (heureusement qu'il est léger) et je l'ai posé dans mon panier à vélo. Je l'ai regardé, en touchant son corps inanimé, encore chaud. Une larme roula de ma joue et atterri sur son front. J'ai commencé à pédaler vers les urgences.
"Tu ne vas pas mourir kaspbrak ! Tu ne te débarrassera pas de moi aussi facilement ! Oh non ! Tu vas m'avoir sur le dos encore longtemps, je te le promets !" J'ai dit ça, entre mes dents. Je ne pense pas qu'il puisse m'entendre.
Mais pour l'instant, ça ne comptait pas.

Il fallait qu'il vive pour moi.