Dans le village où habite ma grand-mère, tous les habitants racontent une légende. Un homme très beau séduirait les femmes pour les ensorceler et les emmener avec lui dans une des plus grandes et plus belles maisons du village. Aucune d'elles n'est...
Encore une journée d'ennui. Sérieusement, j'ai en ai marre de devoir supporter tous ces jeunes insolents et mal élevés. Je me rebelle contre l'injustice et la méchanceté. Mais souvent, je suis tellement en colère que la situation s'inverse. C'est moi qui me fait punir par les professeurs pour mon agressivité. Et la personne responsable s'en sort plutôt bien à chaque fois.
J'en suis à ma dixième heure de colle. Quand je lui ai annoncé que j'étais encore collée, ma mère a piqué une colère. J'en ai encore les oreilles qui sifflent. J'ai ordre de me conduire correctement cette fois-ci sous menace que dans le cas contraire je serais envoyée dans le village perdu dans la nature où ma grand-mère habite. Non, ce n'est pas une solution envisageable pour moi. Alors, je vais prendre sur moi, et faire en sorte de ne pas m'occuper des problèmes des autres.
Je marche jusque l'arrêt de bus. J'attends. Je consulte mon emploi du temps, cela va être très décontracté aujourd'hui. Nous avons une sortie dans un musée, un musée sur l'histoire du royaume Koguryo. J'avoue que cette période me fascine. Les costumes d'époque étaient magnifiques, et la vie paraissait fascinante, notamment quand on était un noble. Je me réjouis à l'avance, pour une fois que nous faisons quelque chose d'intéressant.
Je monte dans le bus, et je m'arrête au lycée. Je descends et je rejoins l'attroupement d'élèves devant les bus scolaires. Je retrouve ma classe. Je me place à quelques mètres d'eux. Je ne parle à personne, je ne connais personne dans ma classe. Je ne suis pas très sociable comme fille, ma personnalité est ainsi.
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Personnellement, j'ai passé une matinée merveilleuse. J'ai encore les yeux plein d'étoiles. Je songe à la vie que j'aurais pu avoir à cette époque. En tous les cas cela ne pourrait pas être pire qu'ici. Je descends du bus et quelqu'un me bouscule, je tombe sur les genoux. Lorsque je réalise ce qu'il vient de se passer, je me tourne vers la personne. C'est cette fille qui s'appelle Chin Yeon. Elle ne m'apprécie pas. Je ne suis pas surprise que ce soit elle. Je me relève énervée, je l'attrape par les cheveux et je l'oblige à tomber également à genoux.
Le professeur et deux accompagnateurs arrivent pour nous séparer. Et bien évidemment, c'est moi que l'on punit, et je suis emmenée dans le bureau de la Directrice. J'avance à leur côté en baissant la tête. Je sais que je risque gros, j'avais la consigne de ne pas recommencer à avoir un mauvais comportement.
J'entre dans le bureau de la Directrice. Elle reste étonnée quand elle m'aperçoit. Elle pince ses lèvres et me dit :
"- Cette fois, je vais appeler tes parents. Tu n'y couperas pas. Je t'avais mise en garde mais tu continues à te comporter avec agressivité." Elle me réprimande.
"- Ce n'est pas moi qui ait commencé !" Je me défends.
"- Peu importe, c'est toi qui a été vue à bousculer sur une de tes camarades de classe", elle me répond impitoyable.
Mes parents sont appelés. Nous sommes tous les trois dans le bureau de la Directrice. Elle raconte à mes parents mon attitude bagarreuse. Mon père me gifle devant ma mère et la Directrice. J'ai ordre d'attendre dans le couloir. Je pose ma main sur ma joue. Je m'assois sur le banc dans le couloir, je digère la gifle que j'ai reçue. Je suis encore une fois, injustement accusée, mais je ne peux pas le prouver. Je pense que mon père va essayer de parlementer pour que je sois pas virée. J'attends depuis un petit bout de temps, lorsque mes parents sortent du bureau de la Directrice. Mon père me toise du regard. J'imagine qu'il n'a pas pu arranger ma situation.
Je suis mes parents, tête baissée. Mon père sort son téléphone portable. Il appelle sa belle-mère. Je relève la tête au moment où je l'entends demander à ma grand-mère si je peux venir chez elle pour finir ma scolarité. Autrement dit, on me fait quitter Séoul pour Namsan, un petit village paumé et peu connu. Je ne veux pas me perdre là-bas. Vu le degré de colère de mon père, je sens que je dois garder le silence et subir ma punition sans me révolter.
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LI YOUNG :
Mes bagages sont prêts. Ma grand-mère s'est occupée de m'inscrire dans le lycée de la ville de Gyenjiu à plusieurs kilomètres du village de Namsan. Seule ma mère est présente pour me saluer et me souhaiter un bon voyage. Elle a les larmes aux yeux. Mon père n'a pas daigné se présenter, il m'en veut encore. Je suis triste de son attitude. S'il savait que je ne suis pas responsable à cent pour cent. Je n'ai fait que de me défendre. Mais qui voudra me croire si je dis la vérité ?
Je prends le train. Mon voyage va être un peu long. Je mets de la kpop dans mes oreilles, je m'installe le plus confortablement possible dans le train. Je sors un livre que j'aime beaucoup en ce moment. J'espère que le voyage sera rapide. Je ne suis pas patiente comme fille. J'ai mal au coeur de quitter Séoul et ma mère, ainsi que mon père. Il me considère comme une moins que rien, il pense que je veux ruiner ma position sociale et mon avenir. Il fait erreur. Je ne voulais pas le décevoir, au contraire, mais il a toujours mis la barre trop haute à atteindre pour moi. Je ne suis pas lui ! C'est peut-être mieux que je m'éloigne pour plusieurs mois.
Après quelques heures de train, j'arrive enfin à la gare de Gyenjiu. Je descends, j'ai mal au dos, et des courbatures dans les jambes. Ma grand-mère me fait des signes pour que je la vois. Je me dirige vers elle. Elle me sourit et me serre dans ses bras. Je suis heureuse de la revoir. Elle me fait remarquer que j'ai beaucoup changé. En fait, j'ai deux ans de plus depuis la dernière fois que nous nous sommes vues. Nous sortons de la gare et ma grand-mère appelle un taxi. Elle me prend la main qu'elle serre dans la sienne pendant tout le trajet. La chaleur de sa main se communique à mon coeur. J'ai besoin de réconfort et sa main dans la mienne m'aide beaucoup parce que je ne digère pas la trahison de mes parents.
Nous arrivons devant sa maison. Elle ouvre, je la suis. Par contre, la maison n'a pas changé du tout. Je retrouve ma chambre. Je dépose mes bagages. Je m'allonge sur le lit, je fixe le plafond. "Me voilà arrivée dans ce trou perdu !" Je songe.
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Alors qu'avez-vous pensé de ce premier chapitre. Et de l'idée de l'histoire (cf résumé de l'histoire).
