Dans le village où habite ma grand-mère, tous les habitants racontent une légende. Un homme très beau séduirait les femmes pour les ensorceler et les emmener avec lui dans une des plus grandes et plus belles maisons du village. Aucune d'elles n'est...
Lorsque je m'éloigne de Jon Dae, j'aperçois le visage du professeur de musique par la fenêtre. Il nous observait contrarié. Et je me mets à espérer qu'il ressente les mêmes sentiments que moi. Puis je me ravise, nous ne pouvons pas être ensemble. Je dois être une gamine pour lui ! Je craque complètement pour lui, et lui ? Je pose mes yeux sur Jon Dae. Il me sourit, il est heureux. Je ferme les yeux, ce n'est pas lui qui fait battre mon coeur à tout rompre, qui me fait perdre tous mes moyens quand je suis à proximité de lui. Je sais que je ne suis pas la seule dans la classe à trouver le professeur de musique beau, et toutes les filles sont amoureuses de lui. Il ne semble rien voir. Je garde à l'esprit que les relations professeur et élève sont interdites sous peine de représailles.
Je baisse la tête. Dommage qu'il ne soit pas un étudiant. Le désespoir me gagne. Si je réagis de cette manière à chaque fois que je le vois, je me demande si je ne devrais pas changer mon option. Qu'est ce qu'il m'arrive ? Je suis comme les autres filles amoureuses de lui ? Il est ainsi, il déploie son charme irrésistible pour nous faire craquer et ensuite, il nous ignore. Je m'en veux d'être également tombée dans son piège. En même temps, il est tellement sexy. Je fantasme sur lui.
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Je salue tout le monde et je me dirige vers l'arrêt de bus. Jon Dae me retient dans ses bras. Il souhaite un autre baiser que je ne lui donne pas. Je me mens à moi-même. Je n'aime pas mon camarade de classe. Et, il serait bien que je l'en informe. Je m'éloigne de lui sous son regard courroucé. Je suis désolée et c'est ma faute. Je n 'aurais pas dû commencer avec lui puisque je n'éprouve pas les mêmes sentiments que lui. J'ai craqué sur ses beaux yeux et j'ai cru qu'il me plaisait. J'en étais certaine jusqu'à ce que j'aille en cours de musique et que je découvre que j'avais des sentiments pour quelqu'un d'autre.
Je m'assois sur le banc, et je vois sortir du hall du lycée le professeur de musique. Ses yeux vont directement se planter dans les miens. Mon coeur s'emballe dans ma poitrine, je ne peux plus décrocher mes yeux des siens. Je sens la pression monter en moi, et j'entrouvre mes lèvres. Il est renversant. Je n'ai pas pu éviter ses yeux, et je succombe à son charme dévastateur. Il me fixe ainsi quelques secondes puis, il marche jusque sa voiture. Je le suis du regard. Il monte dans son véhicule. Je mords ma lèvre inférieure quand il passe devant moi. Il tourne la tête encore une fois vers moi, il m'éblouit. Je le contemple jusqu'à ce que je ne puisse plus le voir.
Mon bus arrive. Je monte. Je revois au ralenti sa sortie du hall. Je pose ma main sur mon coeur, il m'attire. Je pense beaucoup à lui. J'aimerais qu'il me remarque et me trouve à mon goût. Le seul homme qui me plaise et que je trouve très sexy est un professeur. Je souffle. Je dois être raisonnable, et arrêter d'espérer. Il y a très peu de chance qu'il s'intéresse à moi. Alors pourquoi, j'ai l'impression inverse à chaque fois qu'il dépose ses yeux sur moi ? "- Laisse tomber !" Je me sermonne !" Concentre-toi sur ce qui est à ta portée sinon tu vas souffrir !" je continue à penser. En définitive, je n'ai pas besoin de petit ami ! Je pose mon casque sur mes oreilles. J'écoute ma musique préférée. Je me concentre sur les chansons des groupes de kpop. J'en oublie pendant plusieurs minutes jusqu'à son existence. Puis nous arrivons au terminus. Je descends en dernier pour laisser partir les autres étudiants. Je désire rester seule. Je n'ai pas envie de discuter avec qui que ce soit, encore moins ce soir où je suis d'humeur morose. Je suis perdue dans mes sentiments. Je m'effondre mentalement. Je suis frustrée par l'amour. Je m'arrête de marcher. Je m'accroupit. J'ai mal à mon coeur. Je reste ainsi quelques secondes. Je me redresse parce que j'ai mal aux jambes.
Je reprends la marche jusque la maison de ma grand-mère. Je repose le casque sur mes oreilles. Je chante sur une mélodie que j'adore. J'avance lentement, je profite de ce moment privilégié. Je me retourne plusieurs fois parce que j'ai l'impression d'être suivie. J'ai peur, j'accélère le pas. Quelqu'un me retient par le bras. J'essaie de le dégager, mais on le maintient fermement. Je me retourne pour crier sur la personne. Mais, je me ravise quand je découvre qui retient mon bras. Je suis scotchée, incapable d'avancer, ni même de parler. Mon professeur attrape ma main qu'il croise à la sienne, puis il m'entraîne à l'écart. Nous sommes cachés par une haute haie. J'enlève mon casque. Il me contemple et caresse ma joue. Je ferme les yeux, et je penche ma joue sur sa main en fermant les yeux. Puis j'ouvre les yeux, il m'observe. Il tire sur mon bras pour m'approcher de son torse. Je suis tellement surprise que je ne réagis pas du tout. Mon coeur bat très vite. Il me fixe, ses yeux pétillent.
Il baisse la tête et pose ses lèvres sur les miennes. Je suis charmée par lui. Je le laisse m'embrasser, je l'accueille même dans ma bouche. Notre baiser devient très vite très sensuel. Il gémit et me serre davantage contre lui. Nous nous embrassons avec fougue, jusqu'à ce que je réalise que j'embrasse mon professeur. Je m'écarte de lui embarrassée. Il ne comprend pas mon hésitation. Je m'éloigne en reculant et en continuant à lui faire face. Il se déplace rapidement, il me ramène vers lui. J'ai peur de ne pas pouvoir lui résister.
Il plonge ses yeux dans les miens. Je chavire, sortez les bouées de sauvetage. Je ne dois pas rester près de lui. Il m'attrape par la taille. Il me colle à son corps. Je sens son désir. Je suis abasourdie. Il ne semble pas décidé à interrompre son intervention maintenant.
"- Non !" Je lui dis.
Il stoppe net. Il me fixe déçu par ma réponse. J'en profite pour le fuir et courir jusque la maison. Il me rattrape sans problème. Il serre mon dos contre son torse. Il pose sa joue contre ma joue. J'ai l'impression qu'il sent mon cou. Je suis déboussolée par son baiser et ses bras qui m'enlacent. Il dépose un baiser sur mon cou. Puis, il me murmure d'une voix sensuelle à vous tuer sur place :
