Summer Love (Niall Horan)

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Je fais couler l’eau chaude sur mes muscles douloureux avant de soupirer de soulagement. Cette université n’est peut-être pas faite pour moi. A chaque fois , il se passe quelque chose et j’ai droit à l’attention de tout le monde sur moi et je déteste ça. Surtout quand c’est à cause de Niall que je me ridiculise. Hier , il m’a juste humilié devant la classe et aujourd’hui il me fait trébucher au beau milieu du couloir de l’université. Heureusement pour moi , ce n’est pas nouveau. Il agit de la sorte depuis trois mois et évidemment je ne trouve rien de mieux à faire que de l’admirer encore plus.  Niall n’est rien d’autre que mon professeur d’anglais , officiellement. Officieusement , je l’ai rencontré l’été dernier en Irlande lorsque j’étais en vacances chez ma cousine. J’étais dans ce bar vide entrain de siroter mon verre quand j’ai senti quelqu’un s’asseoir sur le siège à côté de moi. Quand j’ai tourné la tête et que j’ai croisé ses grands yeux bleus , j’ai failli m’étouffer. Il a rit puis m’a lancé en souriant :

   - Tu as souvent ce genre de réaction la première fois que tu vois quelqu’un ?

   - Pas vraiment , j’ai répondu en souriant tout en prenant une gorgée de mon verre. Je m’appelle Adénaïs mais tu peux m’appeler Nice , j’ai ajouté en lui tendant la main.

  - D’accord Nice , je suis Niall. Niall Horan , m’avait-il dit en serrant ma main.

  Des souvenirs de  l’été dernier revienne dans mon esprit alors que l’eau de la douche coule toujours sur moi. Mon esprit divague beaucoup trop en ce moment , mais pour cause , Niall ne me parle absolument plus depuis presque un moi maintenant. Sauf pour m’humilier. Dans un sens , je le comprend. J’ai passé presque trois semaines avec lui sans jamais lui dire que je n’avais que dix neuf ans et que je rentrais à l’université à la rentrée.  Mais lui non plus ne m’a pas dit qu’il allait enseigné l’anglais dans une université française. Sinon je lui aurais évidemment demander laquelle , mais je ne sais pas comment j’aurais réagi en apprenant que ça aurait été mon enseignant d’anglais à la rentrée. Sûrement comme le premier jour quand je suis arrivée en classe et que je l’ai vu rentrer dans le cours en tant que mon professeur. Penser à nouveau à ce moment me donne la migraine. Après cela Niall m’avait clairement dit que ce n’était plus possible de se voir étant donné que j’étais à présent son élève. Et il m’avait remercié d’un ton glacial de lui avoir caché mon entrée à l’université lorsque nous étions en Irlande. Il ne m’avait pas parlé pendant deux mois après , seulement pour me lancer ses réflexions désagréables à propos de mes mauvaises notes non méritées. Seulement il y a presque un moi alors que j’étais dans mon petit appartement près de l’université, la porte a sonné. Il était vraiment tard et je pensais peut-être que c’était un étudiant ivre qui s’était perdu étant donné qu’il y avait une fête dans mon immeuble. Quand j’ai ouvert la porte et que j’ai vu Niall se tenir au cadrant de la porte regardant le sol , j’ai cru halluciner. Quand il a relevé la tête et qu’il m’a vu , il s’est mis à exploser de rire avant de marcher vers moi d’une démarche mal assuré. Il avait les yeux injectés de sang et son haleine avait le goût de l’alcool.

   - Niall mais t’as bu ? je mettais exclamé alors qu’il se dirigeait vers mon canapé avant de s’écrouler dedans. Je refermais la porte d’entrée derrière lui , pour ensuite le rejoindre.

  - Pourquoi tu as bu comme ça ? j’avais ajouté en le regardant zapper les chaînes de la télévision.

 - Oh ça va ! Me fait pas la morale , Nice ! Tu sais très bien pourquoi !

J’avais immédiatement su à quoi il faisait référence. A nous bien sûr. Mais ça faisait deux mois qu’il ne m’avait pas adressé la parole et je pensais qu’à ses yeux notre relation de l’été dernier était quelque chose sans lendemain. Je m’étais peut-être trompé après tout ? Non , il était vraiment ivre car ce soir là , il m’avait embrassé par surprise alors que j’essayais de lui arracher la télécommande des mains. Le goût sucré de ses lèvres et la douceur de celle-ci m’avait tellement manqué que je n’avais pas eu la force de le repousser sachant très bien que lui aussi bien que moi allions le regretter à l’instant d’après. C’est lorsqu’il avait commencé à déboutonner sa chemise que je l’avais arrêter. Puis il était reparti furieux de mon appartement et depuis ce jour il ne pas m’a pas reparlé sauf pour le cours d’anglais.

Summer Love (Niall Horan)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant