Mercenaire

Mimban J-2 Raid

-Bon les gars, il faut qu'on parle! Je suis franchement sur le shebs, vous avez fait preuve de bravoure lors de cet assaut, quelle surprise de vous avoir vu sauter hors du trou pour écrabouiller cette vermine!

-Arrête avec les politesse! lança Sarge d'un seul coup, tu vas nous annoncer quoi?

-Bon ok! Vous devez vous douter que le commandement ne m'a pas recruter juste pour quelques assauts!

-On est peut être des bleus mais on s'en doutait tous! intervint Loren.

Les quatre soldats regardaient le mercenaire dans l'attente de la révélation fatidique. Mais que pouvait cacher le recrutement du guerrier mando'ade?

-Bon voila tout, vous savez que derrière ce bunker, à quelques clicks, se trouve la position d'artillerie qui en fait baver à votre régiment depuis plusieurs mois!

-Bien sur! On a tous perdu des camarades à cause de leur pilonnage!

-Ne me dis pas que tu dois aller le détruire! s'exclama le jeune Idriss.

-Bien sur que si, intervint aussitôt le caporal, tu croyais quand même pas qu'on nous avait fait cadeau d'un mercenaire juste pour faire joli!

-Udesii les gars! coupa Gaten pour calmer les esprits.

C'était toujours comme ça après un combat, l'adrénaline mettait beaucoup de temps à redescendre et le manque d'action pouvait détraquer n'importe quel homme.

-Voila le topo, maintenant que la ligne de front est enfoncée, je dois me rendre rapidement jusqu'à l'artillerie et la faire taire pour de bon!

-Hors de question que tu y ailles sans soutien, hein les gars! lança le caporal.

-Tout à fait, répondit l'escouade d'une seule voix.

-Sachez que la mission me revient à moi, il n'est stipulé nulle part que vous devez m'accompagner. Si vous prenez cette décision, cela pourra avoir des conséquences disciplinaires sur votre carrière.

-Oh, tu sais, notre carrière, c'est d'être la chair à canon de l'Empire, c'est vite vu pour ma part! intervint Idriss.

-Donc, vous seriez prêt à me suivre même si c'est peut être une mission suicide?

-On te suivra que tu le veuilles ou non, tu es un de nos frères d'arme maintenant, répondit aussitôt le caporal, on part quand?

-Dès que vous êtes prêts! Armes chargées à bloc, le plein de munition, pas de chargement inutile, on fonce discrètement, on arrive sur l'objectif et on rase tout!

Quelques minutes plus tard, l'escouade s'engouffra dans les boyaux des tranchées ennemies en direction du poste d'artillerie. Gaten en tête, les soldats suivaient en file indienne, chacun aux aguets, ne sachant se qu'ils allaient rencontrer. Après plusieurs intersections, le constat était pesant, aucune résistance ne se présentait face à eux. Ou se trouvaient les fameux innombrables ennemis? Ou se cachait cette résistance à l'oppression impériale? Plus ils se rapprochaient et plus la tension montait de ne rencontrer que des couloirs vides, des casernements désertés. Que se passait t'il? Dans la tête du mercenaire et des soldats qui l'accompagnaient, l'interrogation prenait le pas sur l'excitation du combat.

Au bout d'une heure à crapahuter dans les dédales des tranchées, un bruit sourd et régulier commença à se faire entendre. 

"BOUM, BOUM, BOUM"

L'artillerie se faisait de plus en plus proche.

Soudain, au détour d'un croisement, la plateforme métallique se dessina à quelques mètres devant eux. Quatre canons pointait leurs tubes en direction des tranchées impériales. Le va et vient des artilleurs était rythmé par le tir et le recul de ces énormes engins. Sur trois tourelles étaient positionnées les triples A, les Artillerie Anti Aérienne, celle la même qui donnaient du fil à retordre aux chasseurs TIE impériaux.