2 semaines après le retour de Belkan, la voix n'était toujours pas revenue lui parler. Il avait alors repris ses habitudes et en profitait pour passer un maximum de temps avec Mélodie, mais surtout avec sa chère et tendre Laura.
Alors qu'ils mangeaient tous les trois a leur table habituelle, Mélodie interpela ses deux amis :
-Regardez là bas.
-Où ça ? l'interrogea Belkan
-Dans la ruelle derrière l'arche la plus au fond de la cour.
Belkan ne vit d'abord rien puis il se concentra, ce qui rendit ses yeux un peu plus rouges, et il vit 8 élèves de 3ème année qui s'attaquaient a 1 premier année. Celui ci semblait avoir un gourdin et se défendait comme il le pouvait.
-Restez là, dit Belkan tout en sortant le manche de son épée double de la sacoche qu'il gardait toujours avec lui.
-Attends ! s'écria Laura. Tu es sûr de ce que tu fais ?
-Oui, j'ai été a sa place, je sais ce que ça fait et je sais que j'aurais aimé que quelqu'un me tende une perche a ce moment là.
-Alors on te fais confiance mais fais attention, lui dit Laura.
Il se le va alors et se dirigea d'un pas rapide et assuré vers la ruelle tout en matérialisant les deux lames de son arme. Il arriva alors dans la ruelle et interpella les 3èmes année :
-Eh les mecs, je vous dérange ?
-Ouais tu nous dérange ouais, répondit un des agresseurs.
-Alors venez régler ça.
-Avec plaisir petit premier année !
Belkan commença alors a courir dans leur direction, il sauta sur un mur, prit une impulsion sur celui-ci et, pendant sa chute, entailla le mollet d'un de ses adversaires. Celui ci hurla et se roula par terre.
-Au suivant ! dit Belkan comme si il était un marchand vendant ses produits à une file de citoyens.
Il mit ensuite chacun de ses opposants hors d'état et se retrouva finalement contre leur "chef".
-Bon, t'as compris maintenant ? lui dit Belkan.
-Non, je suis un peu long a la détente, mais viens m'expliquer je t'écouterais avec plaisir ! répliqua le jeune avec insolence.
Il avança lentement vers Belkan tout en sortant une épée courte, se prépara a frapper mais Belkan ne lui en laissa pas le temps. Par un saut tout en longueur et d'une vitesse prodigieuse il passa en dessus du bras de son adversaire et le coupa entre deux côtes.
-Argh ! cria-t-il. On... On se reverra espèce de... de monstre !
-Personne ! Je dis bien personne ne me traite de monstre ! s'écria Belkan en tranchant le tendon du genou droit du 3ème année.
Celui-ci s'écroula et pleura toutes les larmes de son corps. Les yeux de Belkan étaient rouges vifs. Les runes elles, brillaient du même éclat que les yeux de Belkan.
Il tenta alors de se calmer, il y arriva au bout de quelques dizaines de secondes. Il regarda autour de lui et vit alors le premier année le regarder avec à la fois de la peur et de la reconnaissance dans ses yeux. Belkan se dirigea alors vers le jeune homme et engagea la conversation :
-Salut, désolé pour tout ça, comment t'appelles tu ?
-Je m'appelle Bryan, répondit son interlocuteur
Il avait des cheveux un peu plus clairs que ceux de Belkan et avait des yeux bruns. Il était de taille moyenne et n'était pas particulièrement musclé. Il serrait toujours son arme fermement dans sa main. Belkan s'aperçut alors que ce qu'il avait prit pour un gourdin était enfaite une masse d'arme de plutôt bonne facture.
-Tu veux bien venir t'installer avec nous et nous expliquer ce qu'il s'est passé ? lui proposa Belkan.
-Oui avec plaisir.
Il rejoignirent ensuite Laura et Mélodie qui avaient vu toute la scène et s'assirent a leur table. Bryan commença alors a raconter qu'il se faisait souvent harceler par ces élèves car ils trouvaient ça amusant.
-Ne t'inquiète pas, je pense qu'il ne risque pas de revenir te voir de si tôt ! s'exclama Belkan.
-Oui, merci encore, mais puis-je rester avec vous ?
-Bien sûr, nous t'accueillons avec plaisir ! dit Mélodie avec une voix douce.
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L'enfant De Lua [En Cours]
Ciencia FicciónAldérone, un monde à l'aspect calme cachant un passé sanglant. Ce monde fut ravagé par une race étrange il y a plus d'une décennie, les Sentients. Ce fut une période rude, d'innombrables soldats périrent. Je suis né à la fin de ce conflit, si j'avai...