6h : * réveil* Oh putain, réveil de merde.
C'était ma rentrée, ce jour là. Et contrairement à ma mère, je n'étais pas du tout presser.
Cette boule au ventre réapparaissait, et le stress remonter.Maman : Léaaaa, vient déjeuner, tu vas être en retard dès le premier jour. J'veux pas que les prof ont une image péjoratif de toi !
Putain, ma mère me saoulait dès le matin. À peine j'avais le temps de mettre un pieds hors du lit, elle se mettait à crier. Des fois, je me demandais si les voisins ne l'entendait pas.
Moi : *descends les escaliers* Oui bah c'est bon, t'es vraiment obligé de crier comme ça ? Tu me donne mal à la tête dès le matin.Maman : Tu me parle autrement s'il te plait.
Moi : * lève les yeux au ciel * Je parle comme je veux, t'as pas à m'casser la tête à 6h45. * s'en va déjeuner *
Oui, je parlais comme ça à ma mère. Faut avouer que je ne regrettais pas, des fois. Elle méritait bien ça, d'abord. Bref, passons. Je suis parti m'installer pour commencer à déjeuner. Je m'étais assis en tailleur. J'aime toujours autant cette position. Et elle, recommençait ces critiques.
Maman : t'as pas honte de manger avec les pieds sur le canapé ? Tu peux manger comme les autres, comme une enfant normal ?!
Moi : Pardon ? PARDON ?! COMMENT ÇA UNE ENFANT "NORMALE" ?! J'SUIS PAS NORMALE C'EST ÇA ?
Maman : Hm.. si. Mais tu ne souris pas, tu ne t'amuse pas, tu restes toujours dans ton coin, et tu ne tu parles jamais avec moi. Et tu mets toujours des pulls. Enlève-moi ça, il va faire chaud cette après-midi.
Moi : JE FAIS CE QUE J'VEUX ET JE N'ENLEVERAI PAS CE PULL ! M'EN FOU QU'IL FASSE CHAUD, COMPRIS ?! Putain.
J'avais complètement pété un plomb. En vérité, je cachais mes traits de mutilations avec ce pull. Je ne voulais pas montrer cette horreur à ma mère. Elle allait m'emmener à l'hôpital, et tout. Flemme. J'voulais pas point. Ça ne regarde personne d'abord. C'est ma vie, pas la sienne. J'avais jamais envie de parlait avec elle. Elle abordait toujours le même sujet avec sa question fétiche "ça va ? Pourquoi t'es comme ça?" Mais ferme ta gueule en fait. J'suis comme je suis, et c'est pas elle qui va me faire changer.
Maman : *soupire* d'accord, je te laisse.
Moi : Mh.
8h : Il était temps d'y aller. Aïe, boule au ventre. Cette sensation horrible quand tu es stressé. J'avais pas le choix, de toute façon.
Alors je pris mes baskets, ma veste, et je les enfilais. Je pris mon sac que j'avais fais la veille, et c'est parti. Une nouvelle année aller commencer, et je n'étais pas prête à l'affronter. Mais bon, le "faux sourire" allait faire l'affaire.
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Un enfant perdu.
Short StoryVenez suivre la vie d'une enfant, qui n'a pas la vie facile.