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Et la porte de la chambre s'est fermée, et j'ai regardé la télé où passaient les informations, et je me suis effondré au sol.

Jeno, si tu savais, à quel point j'ai mal, à quel point je t'aime, à quel point je me sens coupable...

Jeno, je ne connaissais pas Renjun, mais je voyais bien à quel point il t'aimait, et cela me terrifiait tellement. Je ne pensais pas être digne de ton amour, et le jour où tu m'as dis que tu m'aimais, ce jour là dans mon lit blanc, j'étais si heureux.

Oui, j'étais si heureux, et pourtant, une douleur intense se créait dans un coin de mon cœur.

J'avais l'impression de t'arracher à Renjun, de lui enlever son bonheur, de lui enlever la vie.

Jeno, je t'aime tellement, j'ai si peur de ne pas être digne de ton amour.

Car tu étais fou de Renjun, Renjun était fou de toi, et moi je t'aime comme un fou.

Jeno, au fond de mon cœur, je te supplie de me rassurer en me disant que je n'ai pas tué Renjun.

Mais comment pourrais-je te demander une telle chose alors que tu te sens toi-même coupable ?

Alors je pleur, seul, dans ce salon qui est maintenant le nôtre.

Jeno, j'ai si mal.

╺╸CE N'EST PAS DE MA FAUTE... N'EST-CE PAS ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant