Dans sa taverne
Son seul refuge
À l'heure où ses semblables se prosternent
Loin du bruit, de tout grabuge
Là où s'estompaient enfin ses cernes
Retournait il à ses écrits et ses poèmes, sous sa lanterne
Et de là, il s'évadait, vers un monde où il était seul juge
Un monde sans baliverne, en Inde ou au Western
Il créait, sans limites
Un monde moderne, un monde de paix sans guerre, sans caserne
Un monde sans aucun parasite
Un monde utopique, idyllique où durant ses escapades nocturnes
Il décrivait sans trop faire attention celle qui l'avait séduite
Plus d'espèces pathogènes issus de saprophytes
Plus d'anti-sémites
Plus loin, plus vite
Il perdit pieds et s'endormi, lumière allumée
Coeur abîmé.
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Recueil de poèmes de Nena.S
PoesíaSur ce minuscule clavier, me voilà en train de vider ma tête, bercée par le bruit des cigales et celui de la musique un peu Rapchill qui me bloque pourtant parfois. Ces poèmes sont très personnels et pourtant je les partage avec quiconque veut bien...
