J'ai cru que c'était gagnée quand il y a quelques mois on s'est dangereusement rapprochés, je sais je n'aurais pas dû mais nous les filles nous avons tendances à toujours chercher l'inaccessible. J'y ai cru, cru à ce bonheur jusqu'à ce qu'un soir j'apprenne qu'il était en couple je suis tombée en bas de ce petit nuage, que je mettais construit avec les semaines. Tous c'est écroulé d'un coup sans prévenir.
Je commençais donc à mis faire et à passer à autre chose contente que tout soit plus ou moins rentré dans l'ordre.
Mais c'était sans compter sur cette soirée. Après être allés au restaurant et dans un bière shop avec tous nos amis. Nous sommes retournés au célèbre local des musiciens pour boire la « dernière bière ». Nous ne nous étions pas adressé la parole de la soirée. Une fois en plus petit comité (quand tout ceux qui ne voulais pas faire la fête étaient rentré chez eux) nous avons commencé un célèbre jeu d'alcool, comme il en existe beaucoup ces temps. Après trois partis, trois bières et cinq shoots. J'ai décidé que c'était le bon moment pour aller fumer, il m'a accompagné dehors et là j'ai senti que tous le courage liquide que j'avais ingurgité au long de la soirée marchait à merveille. Je l'ai regardé dans les yeux puis regardé que personne n'est une soudaine envie de nous interrompre et je lui ai dit « Je t'aimais » j'ai ensuite continuée de parler, je lui ai parlé de ce charme qui lui était propre et dont il n'exploitait pas le potentiel, de ses amis qui étaient devenus un peu les miens au fil du temps, de mon obsession à vouloir sans cesse lui plaire, de la douleur quand j'ai appris qu'il était en couple, de ce sentiments de trahison quand il à envoyer un message me concernant, à une de mes amie en disant« Elle ? C'est juste un plan cul en attendant de trouver mieux », de notre différence d'âge qui avait tout de même un rôle non négligeable dans cette histoire. Mes mots coulaient sans que je puisse les arrêter, je ne l'ai pas laissé ouvrir la bouche avant d'avoir finis pour être sûr de pouvoir tout dire et de ne rien oublier. Quand mes sanglots et mes mots se sont enfin tari, il ne savait plus quoi dire ni quoi faire. Ce personnage sans confiance en lui était devant moi, bras ballants. Il bredouillait des"désolés" que je ne voulais même pas entendre tant la rage me brouillait les idées. Après plusieurs minutes de silences ponctués de murmures ressemblant à des excuses. Il m'a remercié de l'avoir complimenté et à essayé de me complimenter à son tour. Ce n'était pas les compliments les plus fins que j'avais entendu mais l'intention était là il faisait l'effort et ça m'a touché.Plusieurs fois pendant mon monologue ne sachant quoi faire et se voyant refuser l'autorisation de parler, il essayait de passer sa main dans mon dos où sur mon épaule,mais tant que je parlais il ne pouvait pas me toucher et essayer de me consoler.
Une fois que ceci fut passé il m'a pris dans ses bras. La lumière du lampadaire sur la route donnait une certaine ambiance à cette scène. Ce câlin ne se terminais pas, aucun de nous ne voulais lâcher l'autre comme si à cet instant plus rien n'avais d'importance, nous étions deux enfants triste de s'être perdu si longtemps. Sans le vouloir et surement à cause de l'alcool il m'a glissé un « je t'aime » à l'oreille en s'entendant dire cela sa voix c'est cassée avant la fin du mot et à corrigé en me disant « je t'adore ». Le fait qu'il est corrigé n'avais plus d'importance pour moi je l'avais entendu. La bruine continuait de couler sur nos cheveux et nos nuques pendant que chacun réfugiait son visage dans le cou de l'autre, en essayant de résister à la tentation que cette proximité provoquait. Nous avons ainsi continué de parler pendant les trois heures qui ont suivis de tous les sujets dont nous n'avions jamais osés parler, avec l'alcool plus rien n'était tabou.Nous ne nous sommes rendu compte du temps que nous étions resté dehors quand remontant et en voyant notre ami en train de dormir profondément sur le canapé. On a donc décidé de rentrer.