Chapitre 1: À la recherche d'un héritier

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L'hiver commença à arriver à Kaamelott. Les citoyens commençaient à faire des provisions et venaient de finir les récoltes. C'est le premier jour de la saison que l'héritier mourut à sa naissance. Le pays fut en deuil pendant un mois tellement la tristesse était profonde.

Merlin, le fidèle serviteur du Roi et ami, ne savait pas comment réconforter les souverains. Il réfléchissait encore et encore à la situation.

"Gaius, pensez vous que la magie aurait pu rendre Arthur stérile?

- Tu sais Merlin, cela peut aussi venir de notre Reine. Quoi qu'il en soit, je ne te conseille pas D avoir recours à la magie pour qu'ils puissent avoir un enfant. Sinon, tout espoir de rétablir la magie à Kaamelott sera vain.

- Je n'y comptais pas. Il faudrait trouver un orphelinat et faire une demande d'adoption.

- Penses tu qu'Arthur accepterai de prendre sous son aile un enfant inconnu et du rang des serviteurs ? Demanda Gaius surprit.

- Il a bien épousé Guenièvre!"

Avec un grand sourire, Merlin alla de suite confier son idée à son Roi. Celui-ci eu une réaction assez impressionnante. Lui qui est assez impulsif, il ne reagissait pas. Il était comme... perdu dans ses pensées.

"adopter... Murmura-t-il.
- Arthur... Je trouve que Merlin a eu une excellente idée ! Allons dans les orphelinats, nous ferons des enfants heureux au château !

- mais... Et si cet enfant était malade ? je..."

Le médecin du château arriva en trombe dans la salle du trône. Il regarda Merlin intensément pour lui faire comprendre qu'il y avait un problème.

" Et bien Gaius, puis-je savoir ce qui vous met dans cet état ?

"Sire, un homme est arrivé dans mes appartements il y a 5 minutes. Sa femme qui est en train d'accoucher est mourante. Je suis venu chercher Merlin car j'ai besoin d'un assistant de toute urgence.

- Quoi ? Est-elle malade ? Demanda le roi surpris.

- Non, C'est une très grande prêtresse guérisseuse. Son bébé est également mourant et elle compte le soigner pendant sa naissance pour qu'il puisse survivre."

Merlin avait peur de sa réaction. Finalement, il ordonna à Gaius d'aller sauver cette femme et son bébé. Il avait eu de l'empathie et du respect pour l'amour que portait cette femme à son enfant et pour son immense courage. Merlin suivi son professeur jusqu'à la petite maison située dans la ville Basse. celle ci tombait en ruine. La femme était a l'intérieur. Elle était allongée par terre sur de la paille. Une couverture usée sur le ventre. Elle transpirait énormément.
L'homme était très inquiet et pris la main de sa femme.

" Allez vous la sauver ? Elle est tout pour moi... Je ne pourrais pas élever notre enfant seul. J'en suis incapable...

- Cette situation est très délicate monsieur, je ne peux rien vous garantir mais nous allons tout donner pour la sauver ainsi que votre enfant. Merlin, à toi de jouer.

- S'il vous plaît... Murmura la jeune femme, sauvez mon enfant... Il sera le salut de Kaamelott..."

Merlin regarda Gaius avec méfiance. C'est une prêtresse donc elle sait peut être quelque chose et, peut être bien que c'est son rôle de mourir pour cet enfant.

L'apprenti sorti son livre de magie et commença à incanter un sort pendant que Gaius provoqua l'accouchement. Le mari était très stressé. Il encouragea sa femme comme il le pouvait Mais, il restait quand même effrayé.

Alors que le bébé commençait à sortir, la jeune femme se mit à briller. Merlin fut tellement surprit qu'il en oublia son incantation. Il n'avait jamais vu rien de tel.

Sans rien dire, Gaius réussi à sortir l'enfant du ventre de sa mère. A ce moment là, la lueur s'arrêta et la jeune mère perdit la vie.

Son mari la secoua encore et encore. Les larmes coulaient à flot sur son visage. On pouvait ressentir toute sa tristesse tellement celle ci était profonde.

" Non... NON ! Mina ! Reviens Mina ! MINA ! Mina par pitié reviens... Je t'en supplie... Je ne suis rien sans toi... Mina...

- Monsieur, votre femme a mis au monde une petite fille. Déclara Gaius. Elle est en très bonne santé.

- Je ne peux pas... Il m'est impossible de m'occuper d'elle..."

Il prit sa fille, la regarda tendrement en l'enveloppant dans une couverture humide et sorti de sa maison. Les deux hommes enboitèrent son pas jusqu'au château. l'homme demanda audience auprès du Roi qui l'accueillit avec surprise.

"Monsieur, que me vaut cet honneur ?

- Sire, ma femme vient de mourir en donnant naissance à notre fille. Seul je suis incapable de m'en occuper. Je connais votre détresse pour avoir un enfant alors... Je vous demande humblement de vous en occuper s'il vous plaît."

Sans rien dire, la femme du Roi se leva et alla voir l'enfant. La petite blondinette souriait dans son sommeil. Le jeune homme proposa à celle ci qu'elle la prenne dans ses bras. Guenièvre ressenti toute la joie et tout le bonheur d'être mère quand elle entra en contact physique avec elle.

Arthur regarda sa femme. Il semblait hésiter. La fille d'une prêtresse. Il craignait que cette fille porte en elle des pouvoirs magiques. Il s'approcha du bébé, hésitant et posa sa main sur son petit ventre. Instinctivement, le bébé lui prit son index. 

Merlin observait la scène, inquiet. Il avait peur qu'il n'exile cette petite et son père hors de Kaamelot. Il constatait tout de même que les yeux de son maître étaient étonnamment brillants. Il se ressaisit quand il entendit la voix d'Arthur résonner:

"Je suis troublé. Comment vous appelez-vous ? 

- Aukland votre altesse.

- Si j'adopte votre fille et qu'elle devient princesse et héritière du Trône de Kaamelott, qu'allez-vous faire ? 

- Je vais rester en ville et continuer les récoltes.

- Vous ne le pouvez pas. 

- Majesté... A commencé à répliquer Merlin

- Je t'arrête de suite Merlin. Répondit-il en faisant un signe, je sais déjà ce que tu vas me dire alors que toi tu ne sais même pas ce que je vais répondre. Monsieur Aukland, vous offrez à votre Roi bien plus qu'une offrande. Vous lui offrez le bonheur qu'il n'a pas pu avoir lui et sa femme, vous lui offrez une Héritière. Je suis dans l'obligation de vous rendre la pareille. Mes chevaliers vous entraîneront. Vous ferez partie de leur grande famille mais aussi de la table ronde. Vous pourrez alors voir votre fille grandir. 

- Votre altesse c'est.. Trop d'honneur.

- Acceptez ! Déclara Merlin, c'est une occasion en or !

- Nous vous promettons que votre femme aura de grandes funérailles. Répondit la reine en regardant le bébé. 

- Je ne demande qu'une seule chose de votre part. Ne dites pas à votre fille qui vous êtes pour elle. Je souhaiterais lui dire moi-même quand elle sera prête. 

- Vos désires sont des ordres. Dit Aukland en se prosternant. 

- Juste une dernière chose: Comment votre femme et vous-même avez appelé votre enfant ? Demanda Guenièvre.

- Zita."

C'est ainsi que la vie de ce nouveau né allait commencer. Une vie dans le mensonge. En effet, le Roi a souhaité dire au peuple que c'était la jumelle de son fils mort- né. Il ne veut pas éveiller de soupçons pour le moment. Le lendemain, les funérailles fut annoncée pour la maman de Zita et Aukland commença son entrainement. Personne ne se doutait au château que leurs vies allait tout changer quant à la présence de la petite.


La légende du Roi Arthur (Merlin)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant