Les braises d'un feu sur le déclin crépitaient dans l'enceinte de la cheminée en pierre, sous le doux bruit de la respiration somnolente d'un jeune homme endormi sur le tapis ornant le parquet. Sous sa main, un roman fermé qu'il venait de finir de lire. Un roman de Stefan Zweig. La chaleur diffusée depuis le feu domestique réchauffait encore sa poitrine agréablement. La nuit du 31 octobre était toujours froide et ce genre de confort devenait bien vite nécessitée.
Il dut passer un moment, ici, prés du feu, sous la pénombre de la nuit qui avait peu à peu envahi sa bibliothèque. Une seule lumière, celle du lampadaire qu'il avait laissé allumé pour pouvoir lire correctement, éclairait la vielle pièce. L'endroit — une vielle bibliothèque que la famille de Kalis avait tenu de génération en génération — comportait de nombreuses étagères remplies de livres anciens et un grand canapé non loin de la cheminée. La pièce était ronde, dans un style victorien et des couleurs sombres, ocres, brunes et orangées. Elle était ouverte sur l'entrée de l'enseigne, vers laquelle on trouvait le bureau du bibliothécaire couvert de papiers, de livres non rangés ou en réparations, et d'une plante verte légèrement submergée par tout le reste. Plus loin sur la droite encore, se trouvaient une autre pièce plus grandes que les deux autres dans laquelle se trouvait bon nombre de meubles remplis de livres et quelques bureaux avec des ordinateurs accessibles au grand public. Ecarté du reste, un petit espace plus coloré comportant un bac a jouet, des poufs, quelques coussins et des étagères colorées était destiné aux enfants.Dans le fond de l'entrée, en face de la grande et vieille double porte en bois, des escaliers, inaccessibles au public, menaient à l'étage où se trouvait la partie habitation dans laquelle Kalis résidait, même s'il lui arrivait souvent, le soir venu, de se servir de sa bibliothèque comme d'un salon.
Il aurait très bien pu passer la nuit ici, recroquevillé sur lui même, et calme, mais bien vite le bruit du tonnerre, accompagné de tambourinements contre la porte d'entrée le réveillèrent.
Qui pouvait bien venir ici, toquer à la porte d'une bibliothèque, la veille d'un férié, le soir à 23h ?
Le bibliothécaire se redressa, un peu surpris de s'être endormi ainsi. Il frotta sa joue sur laquelle résidait les marques laissées par le tapis dans son sommeil et songea rapidement qu'il aurait pu s'agir d'enfants venus récolter les confiseries d'Halloween mais il se reprit aussitôt. Des enfants, à 23h sous l'orage, toquant à la porte d'une bibliothèque pour Halloween ? Improbable. D'autant que les enfants d'aujourd'hui craignaient encore plus les livres et les mots que le plus effrayant des fantômes.
Kalis prit un petit temps pour se relever, rien ne le pressait à aller ouvrir. À vrai dire il n'avait pas vraiment envie d'ouvrir. Il pourrait tout aussi bien ignorer et faire semblant que personne n'était éveillé. Le jeune homme passa la main dans ses cheveux bruns et lâcha un long soupir. S'il n'ouvrait pas alors que les lumières étaient allumées et qu'il laissait quelqu'un sous l'orage, la réputation de sa bibliothèque pourrait chuter. Dans un petit râle, le jeune homme s'approcha de la porte qu'il ouvrit brusquement. Pourquoi fallait-il qu'il ait à parler et accueillir quelqu'un a cette heure ci ?
Il tourna le regard vers la personne à qui il venait d'ouvrir. Un homme aux cheveux roux et au traits fins, habillé étrangement et dans un style assez ancien. Il était trempé de la tête au pieds et le regardait avec une once de désespoir dans le regard, un regard bleu qui avait captivé Kalis dès qu'il l'avait vu.
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Que doit faire Kalis dans cette situation ? A sa place, que feriez vous ?
A- D'une il est roux, de deux il est 23h, de trois je suis chez moi, je veux pas sociabiliser, et en plus si je le laisse rentrer, il mouillera le tapis. Je sais pas pourquoi j'ai ouvert, je vais refermer aussi vite et qu'il crêve dehors, c'est pas mes affaires.
B- Mignon ! Je m'approche doucement en lui proposant de se mettre au chaud et au confort chez moi même si au premier abord l'idée ne me plaisait pas, je suis seul depuis trop longtemps, et qui sait peut-être se passera-t-il quelque chose ?C- Attendre simplement et normalement qu'il dise un mot (choix le plus normal, et celui qui me parle le moins).
D- La réponse D (sérieux, ne répondez pas cela, s'il vous plait... L'histoire n'avancera jamais xD.)Aucune des réponse ici ne vous plait ? Proposez vous même la suite où voter pour un choix proposé par quelqu'un d'autres s'il y a deja d'autres choix.
Ces choix là ne sont pas extrêmement importants et ne vont pas être les choix qui vont décider de la Happy/Bad End donc choisissez celui qui vous amuse le plus ! Ce sont plutot ceux qui vont determiner le caractère de notre Kalis (qui en a déjà un petit peu : c'est un feignant qui plus est narcoleptique comme le laisse comprendre cette partie) ainsi que la relation que les deux vont avoir.
J'espère que ce début vous aura plu, et j'attends de vos nouvelles :D !
Maître Poulpe
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Au beau milieu des Mo(r)ts - Halloween 2018
ParanormalHistoire à choix importants : vous, lecteurs, avez un pouvoir de décision sur ce qu'il arrivera durant cette nouvelle. Je l'écrirais par partie en vous proposant à chaque fois des choix qui mèneront à une bonne ou une mauvaise fin, à vous de voter p...