Hommage : la lune rouge

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La lune de sang


En léchant ta peau aussi sucrée qu'une fraise

Je te tente, te caressant de mon corps de braise

Relâchant mes seins, en leur retirant le busc

Qui les retenaient. Prends ton cou, sentant ton musc

Est-ce si compliqué mon cher homme de science ?

Pourtant il n'y a guère besoin de conscience

Ne ressens-tu pas, comme tu es triomphant ?

Toi, tu ne rêves pas de créer des enfants,

Mais juste de me contempler, sans aucuns voiles

Bien moins centrer sur moi que sur ses chaudes étoiles.

Tu me fais pourtant chanter de douces voluptés

En te faisant effleurer par mes veloutés

Et observant l'onduleux contour de mon buste

Qui me fais me mouver de tes bras robustes

Ceci en frissonnant légèrement d'émoi

Pour ton doux plaisir je te donne plus de moi

Sentant le délice jusque dans notre moelle

Mais la tendre euphorie se faisait attendre, elle.

Donc pour l'attirer nous nous offrons d'autant plus

Quand elle est là, nous fusionnons... Ainsi le pus

Il ne pourra jamais nous créer d'épouvante.

En croquant dans ta peau si tendrement vivante

Tirant de cet acte, un plaisir plus que puissant..

Je me mets à vouloir te sucer ... ton doux sang

Jusqu'à ne laisser, aux autres, que ton squelette

Ton tendre avis se changeant comme une girouette.

Pour ne pas me détruire les crocs sur le fer,

Tout cela restera dans mon coeur fait d'hiver 


Vanille Miéville


Hommage à Charles Baudelaire Les Métamorphoses Du Vampire

Écrit pour Mon démon.


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