Chapitre 24: Porte à Porte

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PDV Alysson

Comment a t-il pût me cacher ça ?  Ca faisait une éternité que je n'avais pas fait ce cauchemar et je ne me rappelais plus du début, enfin du moins pas de qui c'était. Alors, que maintenant la ressemblance est frappante. Ce garçon complétement gênant qui m'a adressé la parole en début de soirée, c'est Enzo. Pourtant, la première fois qu'on s'est vu, enfin la deuxième, il m'a dit qu'on ne c'était jamais adresser la parole alors que c'est faux. Je dois lui en parler pour qu'il m'explique.

Mais je crois que cette partie et la moins importante de tout ce cauchemar. Enfin, je ne suis pas sûr qu'on puisse qualifier cela d'un cauchemar vu que c'est réelle. Même si j'ai prié , je ne sais combien de fois pour que ça ne le sois pas. Je crois que le pire n'est pas ce qu'il sait passé dans ce rêve, c'est plutôt ce qu'il s'en est suivi. Tous les jours, je regardais les informations à la télé en attendant qu'il retrouve le corps de cette jeune femme.

Pour aller à l'école, je passais toujours à côté, mais je n'osais pas tourner le regard vers celle-ci, beaucoup trop effrayé de voir sur quoi j'allais tombé. Puis, ce jour fatidique est arrivé, ils ont retrouvé le cadavre de la victime dans une poubelle, ils n'ont pas trouvé de trace sur son corps et n'ont donc pas réussi à trouver le criminel. Cette nouvelle me faisait énormément peur, mes parents ont même voulu déménager, en jugeant que cette ville n'était plus en sécurité comme autrefois, mais on finit par se résigner.

Ce meurtre n'a fait que hanter mes nuits pendants des semaines, des mois, des années. Plus les mois passées, plus j'arrivais à oublier cette nuit d'enfer. J'en faisait toujours des cauchemar, mais ils étaient de moins en moins présent, jusqu'à ce que je réussisse à complétement effacer cette nuit. Je n'arrive plus à regarder des films d'horreur à cause de ça, et je ne peux plus entendre parler de meurtre sans être pris de tremblement. 

- Alysson, bouge toi, la fête des voisins commencent à seulement dix-sept heures et il est déjà treize heure et rien n'est encore prêt.

Heureusement, que j'ai toujours ma coloc' pour me sortir de mes pensées. J'avais complétement oublier cette fête des voisins. Amandine m'avait expliqué que chaque année, un habitant de l'immeuble organisait une sorte de fête de voisinage, et pour je ne sais quel raison, Amandine c'est proposer de l'organiser cette année. Je sens que cette fête va partir en cacahuètes, mais bon.

- Tu en est ou pour l'instant avec les entrées, le plat principale et le dessert ? Et tu sais y a combien de personnes qui viennent ?

Amandine me lance un regard affolé. Je suis quasiment sûr qu'elle n'a presque fait aucune choses parmi toutes celles que je viens de citer. Je crois que nous allons être obligé de faire intervenir quelqu'un que je n'appelle qu'en extrême secours.

- Je ne connais pas le nombre exacte d'invités et j'ai commencé à faire quelques entrées, mais du coup j'en fais combien au juste ? Et je...

- J'appelle ma mère, elle va nous aider. Pendant, ce temps je vais aller faire du porte à porte pour savoir qui vient et aussi leur demander de chacun ramener quelque chose. Toi, appelle des amis qui pourront nous aider.

Elle hoche la tête et se prend son téléphone pour appeler de l'aide. Je prends le mien et appuie  sur le contact de ma mère. Je déteste lui demander des services car je sais qu'après, elle va toujours se servir de cette argument pour me critiquer et me montrer que je ne suis pas assez indépendante.

J'explique brièvement la situation à ma mère et elle me répond qu'elle arrive pour nous donner un petit coup de main et qu'elle prévient aussi ma tante pour aller plus vite. Je sors de l'appartement pour commencer mon porte à porte. Je vais tout d'abord au rez-de chaussé, puis remonte progressivement. 

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