Inspirateur

A ma muse

Veuillez bien accepter ces tendres paroles qui, je l'espère, feront apparaître sur votre doux visage le sourire qui lui sied tant. Votre sincérité et votre grandeur d'âme n'ont d'égales ici-bas, et c'est cela même qui fait de vous cet être si particulier que vous êtes. La douceur que vous avez de prononcer vos propos, cette sensibilité que vous avez de percevoir l'essence même d'autrui, vos yeux azur semblent nous dénuder et nous vêtir tant le regard qui s'en échappe est perçant mais doux à la fois. Ces quelques propos ne font ma foi pas des plus poétiques, croyez-moi bien sincèrement lorsque je vous assure que je fais de mon mieux afin de rivaliser, un jour, avec votre plume légère. Cette tendresse qui émane de votre personne est semblable aux auras mystiques qui traversent les âges, dès lors que l'on vous aperçoit, notre humeur en est changée, passant du maussade à la joie, d'un seul regard en votre direction. Vous donnez au monde cette joie dont on a besoin, ne vous souciant guère des mauvaises langues, allant et bravant de votre bras courageux les idéaux malavisés. Écoutez donc, Ô Pygmalion des temps modernes, cette pauvre prose qui vous est toute dévouée.