Chapitre 17

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Dans l'après-midi, Aubrey n'avait toujours pas donné de nouvelles. Booth dans son bureau reçut un nouvel appel d'Angela.

- « Booth, je vous envoie une photo. » annonça-t-elle. « Je l'ai trouvé dans l'ordinateur de Julian. Le dossier était supprimé et codé. Je crois qu'il y en a encore d'autres. »

Booth ouvrit la photo sur l'écran de son ordinateur.

- « Oh ! » fit-il. « Intéressant. »

La photo représentée un couple peu vêtu dans un lit. Rien ne permettait d'identifier ces personnes.

- « Le mec, on dirait William Duncan ? » proposa Booth après quelques minutes d'observation.

- « Oui c'est bien lui. » certifia Angie. « En agrandissant on voit très bien que c'est lui, mais la fille je ne sais pas qui c'est. »

- « Ce qui est sûr, ce n'est pas Madame Duncan sur cette photo. » annonça l'agent.

- « Oui Margaret est brune et cette femme sur la photo est blonde et elle a l'air assez jeune, je trouve. »

- « Qu'est-ce qu'elle a sur le bras ? » demanda-t-il.

- « Euh. » Angela fit quelques manipulations sur sa tablette. « On dirait une tache de la photo. » avança-t-elle.

Angela transmit aussitôt, le grossissement du bras à Seeley.

- « Ou un tatouage. »

- « Possible, la qualité de l'image est assez mauvaise et elle est floue, cela a dû être pris avec un portable à la va-vite. »

Booth émit un nouveau scénario.

- « Julian les surprend, prend une photo. Puis plus tard quand il a besoin d'argent pour régler la dette de jeu de son père, il va voir Monsieur Duncan et le menace de tout dire à sa femme. William lui donne l'argent pour qu'il se taise. Puis après, peut-être que Julian en a demandé plus. Ou que William reprend confiance en lui et va lui demander de lui rendre l'argent. Dans tous les cas, William le tue. »

- « Peut-être. »

- « Il est grand temps que j'ai une conversation avec Duncan. » prévient Booth.

Il raccrocha et demanda à ses collègues d'aller le chercher chez lui. Quelques heures plus tard, William se tenait dans la salle d'interrogatoire.

- « Monsieur Duncan. » Booth décida d'aller droit au but.« Que pouvez-vous me dire à propos de ça. » Booth posa la photo sur la table.

- « Où avez-vous eu ça ? » demanda le gérant troublé.

- « Écoutez, vous êtes accusé de meurtre, alors c'est moi qui pose les questions, et vous, vous répondez, c'est tout. On est d'accord. » Booth le regarda dans les yeux pour l'intimider.

William fit « oui » de la tête.

- « Bien, alors qui est cette fille ? »

- « Mylène Boski. C'est une cliente. »

- « Julian vous a fait chanter avec cette photo ?»

- « Quelques jours après notre départ en vacances, Julian m'a appelé et m'a demandé de lui donner de l'argent d'ici au lendemain. Sinon il dirait des choses à ma femme. »

- « Comme vous aviez un squelette dans votre placard, vous avez donné l'argent. » compris Booth.

- « Pour qu'il se taise, il a exigé cinq mille dollars. »

- « Cinq mille dollars ? Mais vous ne lui en avez donné que mille. Pourquoi ? »

- « Je ne pouvais pas lui donner autant en si peu de temps. Alors il m'a demandé, si je pouvais lui donner mille dollars pour demain, il a dit que c'était le minimum qu'il avait de besoin. Donc je lui ai donné cette somme, mais trois jours plus tard en virement. »

- « L'avez-vous vu pendant vos vacances ? »

Le propriétaire baissa la tête.

- « Oui on s'est vu. Je pensais que cette histoire était réglée, mais il m'a rappelé, il m'a donné rendez-vous au resto, il m'a obligé d'y aller. Une fois là-bas, il m'a montré cette photo. Il exigeait que je lui donne encore mille dollars. »

- « Vous vous êtes disputé et vous l'avez frappé avec une poêle. » supposa Booth.

- « Comment vous savez ? »

- « Je sais beaucoup de choses. Vous reconnaissez de l'avoir frappé ? »

- « Oui, je l'ai frappé, mais je l'ai pas tué. » répondit-il d'un ton plus élevé.

- « Le Jefferson est formel, votre coup porté à la tête est la cause du décès. Levez-vous je vous arrête. »

Booth ouvrir la porte et demanda à des agents de venir. William se leva pour lui faire face.

- « J'ne l'ai pas tué, il est parti après le coup, il allait très bien. J'ai quitté le resto, je l'ai fermé à clé, il n'était pas dedans. » dit-il au bord de la détresse. « Je le jure, agent Booth. »

- « Toutes les preuves vous accusent Monsieur Duncan. »

Booth menotta le gérant et le confia à ses collègues qui l'emmenèrent.

Fatigué, Booth retourna à son bureau. En s'asseyant, il remarqua qu'il avait oublié son téléphone. Quand il le prit, il remarqua qu'il y avait un message vocal. Il l'écouta. Ce qu'il entendit lui faillit faire lâcher son portable.

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