Meurtrier

Chapitre 1

Je ne m'étais doutée de rien. Je ne m'attendais absolument pas à l'horrible nouvelle que m'avait annoncé le docteur, un très grand ami de ma famille, quand j'étais rentrée des cours. J'habitais à Paris, à ce moment-là et franchement, je ne manquais de rien. Mes parents étaient tous les deux des personnes importantes dans la capitale et...je ne vais pas vous cacher qu'ils étaient très riches. La maison où je vivais à cette époque était la plus luxueuse du IIIème arrondissement. Mes parents bossaient comme des dingues pour m'offrir la meilleure vie possible mais ils ne savaient pas que, la seule chose que je voulais, c'était passer un peu de temps avec eux. Hélas, ils n'avaient pas le temps, mais je ne leur en voulais pas. Au lycée, tout se passait bien. J'avais de bonnes et beaucoup d'amis qui m'aimaient. Et pourtant, je ressentais un grand vide en moi. Malgrés le nombre important d'amis que je possédais, il n'y en avait aucun que j'appréciais particulièrement. Aucun d'entre eux ne connaissait mon vrai visage. C'était le rôle d'un meilleur ami, mai je n'en avais pas. Je n'avais toujours pas rencontré l'âme-soeur non plus, mais ça, je m'en fichais. Je n'en avais pas besoin. Toujours est-il qu'un jour comme les tous les autres, j'étais rentrée chez moi, fatiguée à cause d'une longue journée de cours. Mes parents m'attendaient dans le salon, ce qui était déjà très bizarre. Ils étaient tous les deux assis dans le grand canapé du salon et notre docteur se tenait debout à côté d'eux. Ils me regardaient tous avec un air de pitié qui me rendait mal à l'aise. J'avais démandé ce qui se passait et le docteur avait prit la parole.

    - La prise de sang que tu réalisé il y a quelques jours a...comment dire....révélé quelque chose.

Je voyais ma mère qui essayait de retenir ses larmes et mon père qui m'évitait du regard.

    - Comment ça ? avais-je répondu de plus en plus mal à l'aise.

Le docteur n'avait pas voulu répondre tout de suite. Il avait prit une grande inspiration et m'avait déclaré qu'une grave maladie s'était développée dans mon corps. Mes poumons étaient atteins d'un cancer.

J'avais passé des tas d'examens à l'hopital ainsi que plusieurs jours enfermée dans une chambre sans possiblité de voir mes amis. Je ne savais pas combien de temps il me restait et un jour, le docteur de ma famille était venu me rendre visite.

    - Tu as de la chance, Maya, avait-il dit en refermant la porte de ma chambre d'hopital, je vais t'annoncer une bonne nouvelle. Nous avons réussi à stopper la maladie. Tu ne risques plus rien pour l'instant. C'était juste un début de cancer, il n'était pas très puissant. Si nous l'avions laissez se développer tranquillement, aujourd'hui il aurait été trop tard.

    - Ca veut dire...que je vais bien ?

    - Voici la mauvaise nouvelle...

Il m'avait éxpliqué que, pour que je guérisse complètement, la meilleure solution était me tenir loin de la pollution qui règnait ici, à Paris. C'était à cause de ça que mon cancer était apparut. Je devais alors déménagé dans un coin paumé ou il n'y aurait ni voitures, ni aucune pollution. Un petit village près d'une forêt si c'était possible. Le docteur a fait part de sa décision à mes parents. Il leurs à ensuite demandé s'ils connaissaient quelqu'un qui habitait dans un endroit reculé de la ville et qui pourrait m'hébergé car évidemment, mes parents ne pouvaient pas m'accompagner à cause de leur travail. Ils avaient cités mon oncle. Un vieil homme que je n'avais jamais connu mais pour mes parents, c'était la personne et l'endroit idéal. Puisqu'il faisait parti de ma famille, mon oncle qui m'était inconnu était forcément une personne de confiance....N'importe quoi. Je n'avais aucune envie d'y aller mais je n'avais pas le choix, si ça peut me guérir.

 Destination : un minuscule village perdu au milieu d'une forêt dans le Nord-Pas-de-Calais. Je devais partir dans deux jours.