Le jeune homme blond venait à peine de rentrer dans l'hôpital et marchait seulement depuis quelques minutes dans ses couloirs sinistres et sans fonds et pourtant il étouffait déjà. Son souffle était court et il voyait légèrement trouble. L'odeur, pour lui plus que désagréable, de l'hôpital venait lui emplirent les narines lui donnant envie de vomir ses tripes sur ce carrelage trop parfaitement blanc. Il marchait, marchait, marchait, survivait dans cet endroit qu'il ne pouvait pas supporter. Il croisa une jeune fille; blanche comme de la porcelaine, une perfusion ligotée aux bras; elle ressemblait plus à un fantôme qu'à un être humain. Son humanisme ne fut prouvé à l'homme que quand celle-ci ; tel un ballon qui se dégonfle quand on ose le lâcher après l'avoir gonflé ; s'échoua sur le sol en emmenant son sachet de vie avec elle dans un fracas infernal. Des infirmières arrivèrent de tout part, sans doute alarmées par le bruit phénoménal de cette chute. Le blondinet se sentait encore moins à sa place avec tout ce remue-ménage autour de lui. Sa respiration s'emballait. Sa vue se brouillait encore plus. Il s'enfuit de cette scène comme un voleur et partit en direction de la chambre 144, sa destination depuis le début. Quand il ouvrit la porte, une femme d'une trentaine d'année lui sourit. Ses bras étaient fins et avaient nombres de piqûres enfonçaient en eux. Son corps était tout simplement squelettique. Et pourtant son sourire était la chose la plus chaleureuse au monde pour le jeune blond.
« Pourquoi pleures-tu mon ange ? ; S'inquiéta la femme. Alors c'est pour cela que ma vue était trouble, je pleurais... Pensa le jeune homme en s'essuyant les joues du mieux qu'il pouvait.
- Ce n'est rien Maman. On est en printemps maintenant tu sais et mon allergie ne me pardonne pas : j'ai les yeux qui me piquent en permanence ! Ils pleurent aussi régulièrement, c'est assez embêtant, cela peut mener à confusion. »
La mère du blond se contenta de hocher la tête en lui conseillant de mettre un masque quand il sortira car elle ne voulait pas qu'il arrive du mal à son petit TaeHyung chéri - oui, le blondinet se nomme bien TaeHyung. Elle était tout de même peu convaincue par les propos de celui-ci. Mais elle ne devait rien dire de ses doutes, sinon son fils partirait et ne reviendrait plus trop accablé d'avoir ajouter des problèmes à gérer en plus à sa pauvre mère. La femme l'invita à s'asseoir ce qu'il fit avec une rapidité peu commune, n'ayant presque plus de force dans les jambes. Il cachait comme il le pouvait son mal de cet établissement médical à sa mère ne voulant l'inquiéter. Sa santé prime avant la sienne. Le blondinet se vêtit de son plus beau sourire rectangle et entama une conversation sans-sujet avec sa mère.
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TaeHyung sortit de la chambre une petite heure après, viré par les infirmières qui devaient s'occuper de sa mère. Alors il hantait les couloirs le temps de trouver la sortie de ce labyrinthe de couloirs et salles. Dans sa marche lente et funèbre, il heurta quelqu'un ; ou cette personne le heurta à voir ; et il finit à terre un air surpris au visage et un mal pas possible au postérieur. L'inconnu était un homme qui avait à peu près son âge ou peut être un peu plus jeune qui avait des cheveux d'un noir corbeau lugubre aux yeux du blondinet. Celui-ci se pencha vers lui et lui tendit sa main, signe qu'il voulait l'aider à se relever. TaeHyung loucha sur la main de son vis-à-vis quelques secondes avant de se relever en ignorant l'aide proposée et en murmurant une excuse avant de marcher, enfin à la limite de courir, vers la sortie qui ne se trouvait maintenant plus très loin. Il avait vu l'air choqué de l'adulte en face de lui quand il l'avait laissé en plan ainsi et il ne put s'empêcher de lâcher un petit rire mélodieux quand il fut sortit de l'hôpital et hors de portée du regard du noiraud. Un réel sourire se dessina alors sur ses fines lèvres.
Après tout, c'était uniquement quand il était dans ces établissements médicaux qu'il devenait une simple poupée de chiffon avec une tête macabre digne d'un film d'horreur : il n'était en vérité qu'un jeune homme s'accrochant comme il le pouvait à son enfance et qui souriait dès qu'il le pouvait. C'est donc avec un sourire rafraîchissant qu'il se dirigeait vers le petit appartement qui lui servait de toit où dormir.
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L'homme aux cheveux noirs que le blondinet avait percuté avant de sortir de l'hôpital était en fait un médecin, sûrement le genre de personnes qui est très haute dans la liste des personnes détestées par le jeune homme blond, et il avait était surpris par l'attitude du cascadeur à son encontre. Sa main ballante se trouvait toujours dans l'air alors que TaeHyung avait déjà franchit la porte de l'hôpital.
Le rire du blond n'avait cependant pas échappé au médecin, comme le pensait TaeHyung, et l'avait même fait rougir de honte.
Il rangea sa main dans sa veste blanche tout en se demandant ce que cet homme aux allures cadavériques mais au sourire resplendissant pouvait bien faire ici. Il fut coupé dans ses pensées ; qui lui parurent soudainement bien futiles une fois qu'il fut ramené à la réalité ; par une infirmière qui lui annonçait qu'il était attendu pour une opération urgente suite à un accident de la route. Il suivit alors la jeune femme en bleue tout en enfilant ses gants hygiéniques ainsi que son masque et en se préparant mentalement à l'horreur que ses yeux visionneront sûrement prochainement.
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Bonjour, bonsoir !
Je reviens avec une nouvelle histoire ! Et je n'ai même pas eu besoin que TaeKook fassent quoi que ce soit pour avoir de l'inspi en fin de compte x)
Les sentiments qui traversent TaeHyung quand il va dans ces hôpitaux sont authentiques, un être humain peut les ressentir rien quand entrant dans ses bâtiments des enfers et oui xD
J'espère que cette fanfic vous plaira !
~ have a good day ~

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Ƕʉ₥ȧᶖȵ // ṪѧɛƘơơƙ
FanfictionL'un détestait les hôpitaux. L'autre était médecin dans l'un de ses bâtiments à malades. ◄ { TaeKook } ► 〃 terminée 〃