Chapitre 1: L'évasion. Première partie

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Tout d'abord bienvenues dans "Reine d'Europe". J'aimerais d'abord remercier les nombreuses personnes qui m'ont apporter leur aide sur instagram pour me faire une cover. Cette histoire est une réécriture de ma précédente intitulée "Amoureuse de la mort" qui ne me plaisait plus dans son écriture du début alors j'ai décidé de tout refaire en espérant que cette version soit mieux que la précédente. En tout cas, elle me plait personnellement donc nous verrons bien. Bien évidemment, je tiens à prévenir, comme toute histoire parlant de mafia etc, il y aura des termes un peu vulgaires, tout comme des scènes souvent détaillées, en tout cas, si ce genre de propos ou scènes vous choquent alors cette histoire ne sera sûrement pas intéressante pour vous. Bonne lecture!


Mercredi 20 décembre, Centre pénitentiaire pour femme, Rennes

Gardienne- ALLEEEEZ BOUGEZ VOS GROS C*** BANDES DE SAL*** LES TRAVAUX VONT PAS SE FAIRE TOUS SEULS.

J'arrange chouchou sur mon lit, ou plutôt la plaque de béton qui me sert de lit. Ma colocataire de cellule descend de son lit et arrange ses cheveux.

Moi- Tu crois que tu vas trouver l'amour de ta vie en allant laver les chiottes de ce trou?

Anna- L'élégance Nayla, elle se garde dans n'importe quelle circonstance. Retiens au moins ça.

Moi- Rien à foutre de l'élégance. Tout ce que j'aime c'est le sang Anna.

La gardienne frappe à notre cellule avec sa matraque.

Gardienne- VOUS ATTENDEZ UNE INVITATION LES PRINCESSES?

Moi- Du calme Cassis, t'as tes règles aujourd'hui ou quoi?

Gardienne- Eh la sanguine, j't'adore, mais me cherches pas aujourd'hui.

On sort de la cellule, puis marchons vers la grande salle où chaque groupe se fait attribuer leurs taches de la journée. On est en hiver, ils ont un semblant de pitié apparemment, sinon on serait dehors.

Ça fait 4 ans et 11 mois que je suis coincée ici. Enfin coincé est un bien grand mot. Je suis dans ce qu'on peut appeler des vacances ici, je peux me consacrer pleinement à mon passe-temps favoris après le meurtre: la réflexion.

Imaginer, un nombre incalculable de fois, comment je vais tuer un par un les enfoirés qui se sont visiblement cru assez malins lorsqu'ils m'ont envoyé ici. Je suis censée rester ici encore 10 ans. J'ai pas mal de qualités dans mon dossier : assassinat, trafic de drogue, de voitures, d'armes, et réseau de prostitution.

Les plus grands chef ont succombé sous mes balles, malheureusement je n'ai pas encore eu l'occasion de voir qui les remplacent. Des idiots sans aucun doute, les ennemis que j'ai eu étaient de taille, et l'expression « l'élève dépasse le maître » n'existe en général qu'au cinéma.

Dans ce monde, les pertes sont inévitable, il n'y a pas de guerre sans sang, pas de victoire sans épreuves. Dire que j'étais presque au bout du chemin, à la portée de mon but. Il ne manquait rien pour que je puisse finir ce que j'avais encore à faire dans ce bas monde, mais bien évidemment il a fallu que de bons samaritains pensant qu'une petite trace de lumière existait toujours en moi, viennent se mettre en travers de mon chemin.

Anca- Eh, bouge toi au lieu de rêvasser.

Je n'avais pas écouter les gardiennes.

Moi- Elles m'ont casé où?

Anca- Avec moi, viens.

Anca est une russe ukrainienne, je vous laisse imaginer l'environnement de vie, elle a grandi dans le sang et les armes, espionne en France pour son père, elle s'est faite choper bêtement mais heureusement pour elle pas pour ses activités d'espionnage.

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