A toi que j'aime.

  Je voudrai un jour.
Que tu puisses écouter battre mon cœur,
Que tu puisses entendre tout ce carrefour.
De sentiment qui reste emprisonner dans la douceur.

Des mots qui sont sur des petits nuages,
Qui gravitent autour de moi.
Mais qui n'ont pas encore l'âge.
D'aller vers toi.

J'ai tant à te dire.
Tant à t'avouer,
Tant à te faire rire.
Tant à t'aimer.

Mais que faire quand ces mots n'osent pas sortir ?
Que faire quand ton regard me fige ?
Que faire quand je me noie dedans sans trahir ?
Que faire sans qui est un litige ?

Un litige entre mes sentiments et mon orgueil ?
Comment te parler de ce que je pense sans baisser les barrières ?
Comment t'aimer sans vouloir être en arrière ?
Je n'arrive pas à faire ce deuil.

Pourtant toi, tu n'hésites pas,
Tu ne dis toujours tout haut jamais tout bas.
Si tu pouvais, tu crierais.
C'est pour ça que toujours, je t'aimerai.

C'est surtout pour ça que je suis si heureuse avec toi.
Mon double, mon ange, mon moi.