Bonjour Booky ! :) -SansxReader-

Chapitre 3 : Un réveil surprenant

PDV (t/p) :

Je suis réveillée par la voix d'un homme. Je ne comprends pas vraiment ce qu'il dit, mais sa manière de parler m'apaise et me sort du sommeil si doucement. J'ai l'impression qu'il doit être bien bâtit, sa voix est si rauque. Mais je ne me fait pas de faux espoirs, souvent les infirmiers ne ressemblent en rien aux fantasmes. Je sens la lumière du soleil sur mes paupières. Je décide donc d'ouvrir les yeux pour voir à quoi ressemble cet inconnu.

- Aller, debout il est l'heure de prendre votre petit déjeuné. Il faut que vous repreniez des forces.

- ... O-O

 Il est si beau. Il possède une grande carrure, mais je devine facilement que sous sa tenue il y a le 6 pack avec un beau V qui descend. Il a le teint halé par le soleil, des yeux verts avec des pigments dorée et marron, et des cheveux noir de jais.

Si il était loin et que j'avais des amis on baverait dessus. Mais... je n'ai pas d'amis pour ça. Qui voudrait l'être avec quelqu'un comme moi ? J'ai apparemment un visage triste des que je suis dans les nuages. Plusieurs fois on m'a demandé si je pensais pas a quelque chose de triste.

Je doit vraiment avoir un visage déprimant pour que l'on pose cette question juste en me croisant. Et personne ne veut traîner avec quelqu'un qui donne envie de ce tirer une balle pas vrais ?

- « heu... Est-ce-que tous va bien mademoiselle ? » Sa voix et son regard ce remplissent d'inquiétude.

Merde ! Ça doit bien faire 5 bonnes seconde que je le fixe sans rien dire. Normal qu'il ce demande si je vais bien.

- « Non. Oui ! Je... Je vais bien. C'est juste que... » Je peine a trouver comment expliquer ma réaction et fini par détourner les yeux pour regarder le sol.

- Le fait que je soit un homme vous gène ? Vous avez oublié où vous êtes ? Vous avez besoin d'aide pour vous lever ? Vous avez la nausée ? Vou-

- « NON ! C'est bon. Tous va bien. » Merde, j'ai parlé trop sec. Rhaaa. Je ne sais jamais comment me comporter. Il est chiant aussi a m'assaillir de question. Faut vite que j'arrange la chose, son regard devient triste. « Enfin, c'est juste que je ne m'attendais pas a voire quelqu'un comme vous. Et par la, je veux dire que vous ne faites pas trop le cliché de l'infirmier, mais plus celui du beau gosse surfeur. »

Non. J'ai pas sortie ça quand même. P*tain mais quand je suis en stresse faut vraiment que je ferme ma gu*ule. Mes yeux s'élargissent sous le coup, puis je détourne encore une fois le regard en baissant la tête.

Alors la, bravos bibi, maintenant il va croire que je suis sous son charme. Je met vite mes mains sur mon visage. « Aïe ! » La perfusion à ma main me fait mal d'un coup, j'ai encore du bouger trop vite. Je la regarde pensante en voyant le sang qui a remonté. Ça me rappel lorsque je me suis faite opéré en primaire, une époque pas encore trop difficile.

- Attendez, je vais refaire couler dans le bon sens.

L'infirmier pince le tuyaux avec ses doigt pour ensuite les faire glisser vers ma main. Ses gestes sont clair et précis, aucune hésitation dans l'action, il doit avoir l'habitude.

- Au faite, je ne vous ai pas encore demandé votre prénom... ?

- Je m'appelle Émile, en chanté (t/p).

- Comment sa-... Le dossier c'est ça ?

- « Exactement » Dit-il avec un sourire bienveillant.

De suite mon visage a exprimé de la déception. Alors il sait pourquoi je suis dans cette chambre. Hum. Je m'attendais a quoi au juste ? A ce que ce soit juste un beau mec qui ne prends pas vraiment son travail au sérieux et ne regarde pas les dossiers des patients dont-il a la charge ? Qu'elle idiote je fait.

- « Ne faites pas cette tête. » Je le regarde en coin « Je sais pourquoi vous êtes là, mais je fait ce travail depuis assez longtemps pour savoir que si vous avez fait ça il doit il y avoir de bonnes raisons » Il refait son petit sourire bienveillant.

Je lui fait un petit sourire en coin, qui est totalement faux. Mais plutôt il voit que je me sens un peu mieux, plus vite je mange et plus vite il s'en va et je serai enfin seule. Ça fait déjà trop longtemps à mon goût qu'on discute, et je veux être seule pour réaliser mon occupation favorite et principale. Laisser mon esprit vagabonder en regardant l'extérieur. Et avoir accessoirement un visage déprimant...

- Quelle boisson avec le plateau ?

- « Un chocolat, il doit être moins mauvais que le café. » Dit-je d'un ton léger avec un sourire, toujours aussi faux. Et il ne semble y voire que du feu, comme tout le monde.

En partant il me dit que les visites commencent dans 1h. Je les avais oublié celles la. Sans à du comprendre mon message d'hier et ne viendra sûrement pas. Mais les autre le suivront-ils ? Peut de chance. Je ne sais pas encore comment réagir quand ils seront présent. J'ai intérêt a vite trouver. Connaissant Papyrus et Undyne, si ils sont déjà au courant ils vont vouloir arriver des la première minute.

J'ai pas envie qu'ils viennent, ni personne d'ailleurs. Je sais déjà parfaitement ce qu'ils penseront et ce qu'ils diront. Ça va me prendre la tête toutes leurs manière afin de, soit connaître la raison, ou de vouloir me faire « reprendre espoir en la vie », « qu'il faut toujours rester positif », « ne pas baisser les bras » au moindre soucis et gnagnagna. Comme si je l'avait jamais entendus.

La vie n'est qu'une connasse. Si elle avait une personnification je lui donnerais de bonnes tartes et demanderai pourquoi elle fait subir tant de chose horrible à des personnes qui n'ont rien demandé.

Après avoir bu et mangé un bout je reviens à ma réflexion sur un moyen de les faire partir le plus vite possible par eux même. Sans non plus les blesser avec des paroles, je sais qu'ils sont pas méchant et pensent à bien en venant.

Je peux... simplement me taire, garder un visage fermé avec peut-être un peux de mépris ou colère. Ne pas du tout réagir à ce qu'il disent ou fassent, pour installer un malaise. Au bout de quelques minutes ils seront parti normalement. Parfait.

PDV Sans :

Dans mon sommeil j'entends au loin des éclats de voix, pas entrain de rire comme j'ai l'habitude d'entendre non. Des voix choquées, en larmes, ou criantes. Pourquoi d'ailleurs ? Soudain les souvenir d'hier me reviennent en tête. C'est vrais que (t/p) a essayé hier de.... Disparaître. En ouvrant mes orbites je remarque l'ordinateur posé sur ma commode.

Je décide de l'ouvrir, et le lancer. Je remarque qu'il est seulement en veille et qu'aucun mot de passe n'est demandé. Alphys a du l'avoir entre les mains pour ça. Héhé, elle n'a pas dû mettre beaucoup de temps.

En mettant en plein écran le document qui m'intéresse je remarque que je ne me suis pas trompé sur sa nature. Je n'avais pas rêvé le dernier mots, « ADIEU ».

Il faut que je regarde les données le concernant.

Nom du document : Journal école

Date de création : le 30/01/201X

Dernière modification : le 27/05/202X

Wow ! Ça fait presque 10 ans qu'elle écrit dedans. Je vais devoir lire en diagonal et m'attarder que sur les moments clef si je ne veux pas y passer le reste de l'année.

J'entends les voix des autres s'éloigner puis la porte ce fermer. Ils doivent être partis rendre visite à (t/p), je ne peut même pas donner un pari sur le temps qu'ils vont mettre avant de revenir.

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ Fin chapitre 3 ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~