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Sergent- Bien. Vous pouvez partir, félicitations à tous et bonne continuation.

On récupère nos sacs puis on commence à se séparer, retrouver nos amis, plutôt nos collègues, les hommes avec qui on a vécu, ou alors tracer nos routes vers nos familles, vers nos villes natales.

Pour ma part, je rejoins Dilino, un homme que j'ai rencontré sur le terrain, comme d'autres d'ailleurs mais celui-ci faisait énormément parti de mon coeur, un homme loyal, bon et juste.

Dilino- Alors comme ça c'est fini.
Moi- Ouais... Tu retournes sur Marseille?
Dilino- Et toi sur Paris? On reste en contact.
Moi- Merci.

On se fait une accolade et on se sépare, je m'avance vers le train direction Paris. 🗼

J'étais particulièrement pressé de revoir ma famille, à vrai dire sa faisait maintenant 4 longues années que je n'avais pas vu l'ombre d'un membre de celle-ci. Je les imaginais déjà avec des détails qu'ils n'avaient pas forcément à l'époque, des centimètres en plus, la barbe bien taillée, de nouveaux vêtements, de nouvelles allures, de nouvelles mentalités.
Je me rappelle très bien de comment mes proches étaient avant que je parte, mais le temps a du les durcir; on sait tous comment il est, on le connaît.

Arrivé à une gare de Paris, je vois mon petit frère; Amadou.
Il était tout content de me voir, je m'en suis rendu compte grave à son large sourire et le fait qu'il me saute dessus dès le premier regard.

Moi- Amadou!
Amadou- Nooon Ousmane! Oh putain ! T'as grossi ! mama va croire que tu t'ai trouvé une femme là bas rire
Moi- c'est du muscle tu le sais bien, et parles bien avec ta bouche. Alors la famille?

On a pas une famille très nombreuse, j'ai d'abord mon grand frère; Sublime
Ensuite il y a moi, Amadou, notre petite soeur Fatoumata et le petit dernier c'est Joan. Enfin, pour nous ce n'est pas nombreux, pour d'autres, c'est limite scandaleux (mais bon, faut pas les calculer eux)

On était partit à la maison, il m'avait dis que personne était là pour le moment. J'ai pensé à les attendre mais ils mettaient beaucoup trop de temps à mon goût; la patience ne m'était pas donner ce jour là.

Alors bien évidemment je ne suis pas rester chez moi à attendre ma famille, j'avais mon appartement pas loin, dans la même cité pour pas trop m'en éloigné alors je l'ai rejoins.
J'ai croisé des têtes que j'ai d'ailleurs salué, des gars a qui je parlais anciennement avant mon grand changement.

Quand j'ai quitté la maison, j'ai choisi un appartement assez proche de celle-ci car je savais que j'allais être absent pendant de longues années, j'avais pour but d'être près des miens quand je reviendrais puis c'est autant plus facile.

Ousmane- Fou d'Elle.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant