My Konoha's Sunshine. [ TERMINÉE ]

~Nouveau Départ~

- Sakura ? Sakura, ma chérie, debout.
Sakura entendait vaguement la voix de sa mère, Mebuki,étant semi-endormie. Mebuki,elle se demandait comment sa fille pouvait elle être aussi endormie. Si bien qu'après plus d'une vingtaine de tentatives aussi vaines les unes que les autres, Mebuki entreprit alors une méthode un peu plus physique. Elle lui fit une petite pince qui eu don de faire sursauter Sakura, sa fille :
- Aieuh ! Maman, tu m'as fait mal.
- Je le sais, ma chérie. C'était le but.
Sakura se leva d'un bond en dehors de son lit et alla regarder par la fenêtre. Elle soupira un long moment et dit :
- Ça y est. Demain, c'est le grand jour.
- Oh si tu savais comme je suis contente pour toi ma fille. Aucun de nous, je parle de ton père et moi, avons réussi à mettre pied où à réussir à Tokyo dans le cas de ton père. Ne me déçois pas, Sakura.
- Hai.
Mebuki sortit de la chambre de Sakura. Cette dernière s'écroula sur son lit en imitant sa mère :
"- Et patati et patata, ne me déçois pas Sakura." Plus facile à dire qu'à faire.
En effet, Sakura savait d'avance que Tokyo, c'était "LA" ville de petits bourgeois capricieux. Étudiants fêtards qui ne se souciaient guère de leur avenir. Certains les détestaient ; pour cause de jalousie, d'autres les enviaient et les plus fanatiques les adoraient. Pathétique. Comment pouvait-on aimer des gens, des jeunes bien sûr, qui se croyaient, d'après des sources sûres, au dessus des autres de par leur imitation des mimiques américaines à leur faux airs de personnes géniales.
Sakura avait, à cause de ses bons résultats scolaires, été mutée dans une université de Tokyo par la mairie de Konoha. Une université pas comme les autres, avec sa scolarité comparable à celle que l'on  trouverait aux USA. Encore plus Pathétique. Pourquoi son pays se rabaissait-t-il à copier, voir à tricher les pratiques américaines ? N'importe quoi.
Sakura prit la direction de la salle de bain, histoire de se doucher et de se réveiller. Aujourd'hui, elle allait rendre visite à ses amies, Hana et Mana, pour leur dire au revoir. Peut-être n'allaient-elles plus se voir ? Il y avait toujours le téléphone.
Sakura s'habilla légèrement, d'une robe fleurie et d'une paire de basket rose. Des Baskets. Elle était réduite à mettre des Baskets. Un produit Americain, ces produits là même  qu'elle boycottait.
La rose sortit de sa chambre, en descendant quatre à quatre les escaliers, en passant par la porte arrière de la maison, Où elle n'oublia pas de gratouiller le ventre de son chat, Akifumi.
Elle n'avait même pas pris son petit déjeuner, mais est ce que c'était nécessaire ? Ses amies avant tout.

~10h~.
Sakura était devant le portillon de la maison des jumelles. Oui, ses amies étaient jumelles. Elle frappa deux coups, et Mana, qui se trouvait être en train de faire son cours de Shakuhachi ou flûte Japonaise dans le jardin, lui ouvrit en lui sautant dans les bras.
- Sakura ? Qu'est ce qui t'emmène ?
- Tu as oublié que je partais demain ?
- Gomen ! Dit Mana en se grattant la nuque, Alors, tu es prête ?
- Oui. Mais je te raconterais tout si tu me laisses entrer.
- Oh, Kami-sama, qu'est ce que j'ai à être si tête en l'air ? Allez, viens, entre et suis moi.
Sakura et son amie traverse donc le jardin pour ensuite se retrouver sur la terrasse de la concession.
- Alors, tu me racontes ? Fait Mana en donnant un Arita-Yaki rempli de thé à son amie.
- Merci. Mais, Où est Hana ?
- Oh, elle est chez Hime.
- Commérages. En déduit Sakura.
- Si Si. Elles en font plein, tu peux me croire. On peut penser qu'elle t'a presque remplacée. Ajouta Mana.
Sakura ne répondit de rien et but une gorgée de son thé.
- Tu devais me dire comment tu allais t'organiser, là bas.
- Oh. Je me ferais de nouveaux amis, enfin j'espère.
- Tu vas me manquer, tu sais.
- Je sais. Toi aussi.
- Tiens.
Elle lui tendit une broche en fleur, précisément une fleur de cerisier.