Le regard se fige dans le réceptacle de l'infini
Le ciel semble vouloir consoler ses présomptions indéfinies
Le soleil et la lune s'unissent en parfaite symbiose
Et la foi se dissipe petit à petit entraînée par les névroses
Pris de nostalgie il a cru voir la voie-lactée
Me ne pouvait porter plus haut que les nuages aux allures lactées
D'un blanc étincelant faisant l'éloge de la pureté
Sur un gris tacheté rappelant que tout est fait de bestialité
Des larmes l'obscurcissent de leur noir transparent
La peur avait pris sa place dans le soleil décadent
Le blanc pur se tachetait par endroit de sang
Transpercé par ces rayons qui s'en allaient mourants
Baisse les yeux et ne t'avise plus de contempler pareil crime
Qui se déroule si haut que les arbres en ont perdu leur cime
Le Bon Dieu en serait triste lui qui d'amour dessine
Une fresque qui se noie progressivement au fond d'une terrine
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Optique
PoetryCe regard vertical qui contemple l'infini Ne se doutait qu'il était contemplé par l'infini ...