J'étais seul, encore, je mesuis fait coller par le professeur de SVT monsieur W, pour le motifque je l'avais appelé en classe par son surnom en plein milieu ducour. Ce surnom que tous les élèves comme les professeurs et mêmeles gens qui le croisaient lui donnaient. Surnom qui veut tout dire :« le psychopathe » mais il n'a pas apprécié. Je pensequ'il est fou, pour me donner ma punition, il a demandé ausquelette de la salle comme si il avait une âme. Il y a une rumeurqui disait que la nuit, ce squelette prenait vie, mais je n'ycroyait pas.
La salle de cour étaitglauque. Il y avait des animaux de toute sorte disséqués, desgrenouilles, des crapaud, des lapins, des souris, des rats etd'autres animaux non identifiables tellement ils étaient mutilés.Ils étaient tous accrochés aux murs avec leurs entrailles bienvisibles, il y avait aussi des animaux encore vivants quiagonisaient.
Les murs de couleur rougedonnaient l'impression qu'ils avaient été peints avec du sang.L'odeur fétide des cadavres piquait le nez. Les fenêtres rougeselles aussi donnaient à la lune la même couleur créant unelumière carmin sur le sol et le plafond noir. Il y avait aussi lesquelette de science aux os blanc. Mais surtout, il y avait une trèsvieille horloge de 2 m sur 0,5 qui faisait un bruit perturbant.
Je regarde cette bruyanteet horrible horloge et remarque qu'il est 20 h... attend quoi ?Je suis censé être collé de 16 h à 18 h seulement ! Cepsychopathe m'a oublié ? Bon je pars.je prend mes affaires et merelève de ma chaise. Je me dirige vers la sortie de la classe etenfonce la poignée. La porte de s'ouvre pas, je la pousse et latire, mais elle ne s'ouvre toujours pas.
Je panique et continue mesmouvements pour m'échapper de cette pièce mais rien ne se passe.J'entend alors un bruit suspect qui se rapproche, je ne fais plusaucun mouvement, la peur me paralyse.
Le bruit s'arrête. Ce quil'a créé est juste derrière moi et dit :
« -Humain, ne sais tupas comment saluer un nouvel ami ? Retourne toi et serre moi lamain. »
je me retourne et vois unsquelette, il avait les orbites noirs aux pupilles d'un dégradé durouge au violet. Ses dents étaient parfaitement bien alignées. Ilportait... des...vêtements : un sweet à capuche bleu foncé àfourrure grise pale, un short noir à bandes blanches et deschaussons à fourrure gris pale eux aussi. Mais le plus inquiétant,c'était le sang qui les tachaient. Sans m'en rendre compte, je luiserra la main et une douleur vive me transperça. Plein de mini lamess'étaient plantées dans ma peau.
Le squelette retira sa mainavec les couteaux puis me les montra tout en rigolant s'exclama :
« -Hey le coup desmini lames dans la main, ça fonctionne à chaque fois, c'est uneexcellente blague pour détendre l'atmosphère. »
Puis il rit de plus belle.Une blague ? Mais il est fou à lier ! Il doit avoir untriste passé pour avoir un humour pareil. Un détail m'interpellealors. Le squelette de SVT n'est plus accroché ! Il suivit monregard et dit :
J'ai attendu que tu teretournes vers la porte pour me décrocher et m'habiller... je suistrès pudique. »
eeeuh... je pense que je bugun peu. Il me lança un regard à glacer le sang, puis chuchota commeun taré :
« -Bon, passons auxchoses sérieuses ! »
je le vis, sans que je nepuisse rien faire, il m'attacha les mains et les pieds sur une table àune vitesse incroyable, puis je l'aperçu prendre scalpels,couteaux et d'autres outils de torture que le prof avait laissé bienen vue pour dissuader les élèves de se rebeller. Des fois, ilchoisissait un élève au hasard et le torturait devant les autres.Ce squelette allait les utiliser sur moi tout en me disant que jamaisje ne ressortirais de cette pièce vivante, que je ne reverrais plusjamais les personnes que j'aimais. J'ai peur, j'ai mal. Il me tuephysiquement et psychologiquement tout doucement. Ça me terrifieencore plus. Je cris, je hurle, j'appelle à l'aide... mais personnene vient.
Le lendemain :
le directeur contrôla lessalles de cours comme chaque matin. Quand ce fut au tour de la sallerouge, ce qu'il vit le glaça. Une élève gravement blessée,surement internée dans un hôpital psychiatrique jusqu'à la fin desa vie... si elle survivait. Son sang était éparpillé sur le sol,les murs, le plafond et même sur le squelette accroché. Bizarrement,il y avait des vêtements et des chaussons ensanglantés. Devant lajeune fille se trouvaient des ustensiles de torture carmin. Leprofesseur W arriva, il savait qu'il ne serait pas viré : ilétait le seule à supporter la pression et l'aura sinistre de lasalle. Ce que seule les professeurs et le proviseur savaient, c'estque le squelette avait obligé l'école à lui faire faire des coursde SVT dans cette salle avec interdiction d'en changer la décorationsous peine d'assassinat de toute la ville. Le manège se répétaitalors encore et encore. Les élèves collés restaient (sousl'impuissance du corps enseignant) dans la salle toute la nuit àsubir tout type de torture, et le lendemain, le proviseur lesretrouvaient soit morts, soit dans un état physique et mental prochedu gouffre.les élèves étaient alors envoyés à l'hôpital, puis àl'asile.
Fin.
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Bloodtale
Fanfictioncette histoire commence à peu près normalement: un enfant est en cours. seul problème, leur professeur est un psychopathe. alors que va t'il se passer lorsque l'enfant en question fera une erreur qui mettra assez le prof pour le mettre en colère pui...