Un heureux hasard causé par un triste événement.
Alors ils veulent aimer sans conditions,
Pour oublier.
╰Notre bonheur était attendu, car tu m'aimes et que je t'aime.╮
@jo_dub
Hoseok et Yongi se voyaient de plus en plus régulièrement. L'un encourageant l'autre dans leur moments de faiblesse. Ainsi allait la vie pour eux en ce début d'année difficile.
Le rouquin avait finit par retourner au lycée et rattraper son retard. C'était vrai que la masse de travail qu'il avait lui faisait oublier bien d'autres tracas. La semaine il ne pensait plus tristesse mais études et finalement ce qu'avait dit Yongi, fonctionnait plutôt bien.
Alors il eut envie de le remercier et quoi de mieux qu'un bon latte à leur café pour cela. Il envoya un message et l'aîné accepta de suite la proposition.
Il avait envie de sortir un peu, lui aussi, de voir du monde même si Hoseok restait une personne privilégiée. C'est pourquoi il l'attendait patiemment à la table près de la vitre encore légèrement givrée par le froid, la tête dans les bras et le regard perdu, comme d'habitude.
« Toujours au même endroit à ce que je vois. »
Yongi comme toujours, rêvassait. Lorsqu'il entendit Hoseok, il faillit faire un bond. C'était tellement facile de le faire sursauter, il détestait ça.
«Oh, salut Hoseok, alors la reprise au lycée ? C'est pas trop compliqué j'espère ? demanda-t-il expressément.
- Ça va, répondit-il, en essayant de sourire, par contre toi ça s'arrange pas, on dirait que t'as oublié ce que j'ai dit.»
Le plus vieux repensa, aux paroles d'Hoseok, au bonheur qu'il souhaite. Puis il revint à la réalité et à sa vie, solitaire. Il n'arrivait pas à passer à autre chose. Comment l'oublier ?
Elle était la seule personne qui restait avec lui, qui l'aimait pour ce qu'il était. Ils faisaient tout ensemble, elle était devenu sa famille. Maintenant, sa vie n'était plus qu'un trou noir.
« Hoseok, toi tu as encore tes amis tes parents, moi je n'ai plus rien, le seul bonheur de ma vie m'a filé entre les doigts, déclara Yongi en détournant le regard pour fixer ses pieds. »
Hoseok s'offusqua, son regard devint beaucoup moins doux et répondit sur un ton assez réprobateur :
« Regarde moi ! Je ne suis donc rien pour toi ?!»
Yongi le regarda timidement, bien sûr qu'Hoseok avait prit une place dans son cœur. Mais il pensait que le rouquin traînait avec lui par pure pitié, pour se donner bonne conscience. L'entendre dire cela, lui redonnait espoir. Alors il esquissa un sourire et son ami le vit très bien.
« Quoi ! Ça te fait rire maintenant ! Déclara Hoseok.
- Non je souris parce que je suis heureux que tu m'apprécie, je croyais être dans une amitié à sens unique, avoua le plus vieux.
- Tu devrais arrêter de penser que tous les êtres humains sont égocentrique, tout le monde peut donner comme recevoir un peu d'amour, expliqua le rouquin.
- Tu joues les philosophes maintenant !»
Et ils finirent par boire leur café en riant au éclats tous les deux. Une once de joie était venu réchauffer le cœur de Yongi et ce n'était pas le seul à en être heureux.
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