La pluie martèle ma cage d'animal,
Tambourinante, fouettante, frappante,
Tel Un tintamarre éclatant et incéssant.
Dont je ne verrai pas, les derniers coups de cymbales.
~
Je disparaîtrai, demain soir au plus tard,
Et la pluie frappera, plus joyeusement encore.
Lorsqu'une corde et un cri d'agonie, de mort.
Annonceront le trépas d'un "bâtard de noir".
~
La peur noue mon cou d'avance,
Et la musique entraînante commence.
Une scène pastorale, où souffrance n'existera pas.
Je verrai d'eux, que des prédateurs, et la joie.
~
La plume putrifiée par le poids d'une vie,
Dont l'expiration n'attend que délivrance,
L'égalité n'est qu'une légende, par ici,
Malgré la pluie, l'odeur du Magnolia cédera sa place;
À la puanteur des apparences.
~
Les peupliers, aux fruits étranges seront arrosés,
Par le sang et la banalité de cette morose soirée,
Où les braves danseront sans être punis.
Et les prochains diront : "Justice aux corps maudits"

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Libido Des Mots
PoetryDes poèmes plus ou moins intéressants, Je vends ce que j'écris comme je peux