Chap.XXVIII : Source de force

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NDA : On approche de la fin. Cette fiction ne dépassera pas les 40 chapitres ! (Normalement)

PDV Reader :

– N'oublie pas qu'on te garde à l'oeil, [T/n]. Termine Aizawa avant de me libérer

Quittant la salle des professeurs avec, sur le dos, une sanction et une heure de colle, je me gratte la tête et grimace faiblement.

«Voilà une des nombreuses raisons qui m'a poussé à ne pas poursuivre mes études.»

Avec agacement, je me pose sur un des bancs de l'extérieur et admire le ciel. Ce ciel bleu, vaste et calme. Ce ciel qui pourrait me mener ailleurs, loin du Japon et des activités illégales que je mène.

«Est-ce que je me suis adoucie ?» je pense en m'étirant

Ces derniers temps, j'évite le combat et cherche à éviter d'avoir à me salir les mains. Pour une fois, je pense aux autres et pas à ma personne ; pour une fois, je réfléchis aux conséquences de mes actes et pour une fois, j'apprécie chaque moment que je passe dans ce lycée rempli de héros et de principes allant à l'encontre des miens. Fixant mes mains, je soupire bruyamment et ferme les yeux.

«Mon corps a encore du mal à s'adapter à l'alter que j'ai volé. Pas étonnant puisque j'ai passé 3 ans avec l'alter de copie en main.»

Mes camarades étant à leurs entraînements pour se préparer à l'arrivée des examens de fin de lycée, je suis seule. Du moins, actuellement je devrais être à mon entraînement pour l'obtention du permis provisoire seulement...

– J'ai la flemme. Je finis de vive voix

– Ah.

Levant les yeux vers la provenance de cette voix, je reconnais Hitoshi.

– Je peux m'asseoir ?

– Ouais, le banc ne m'appartient pas, t'as pas à demander.

Il rit nerveusement et prend place. Du coin de l'oeil, je remarque qu'il porte des bandages au niveau de ses bras et que son souffle paraît irrégulier.

«Lui aussi il s'entraîne ? Il doit sûrement chercher à perfectionner ses capacités au corps à corps... je devrais faire pareil mais pour mon alter.»

– Quoi de beau ?

– Bah, presque rien. Je me pose et toi ?

– Je me repose. Lance ce dernier dans un souffle long

– Dis, Hitoshi...

– Hmm ?

– Ton alter... est-ce qu'il te permet aussi d'effacer des sentiments ?

– Pas que je saches...

«J'suis bête. J'ai posé cette question tout en ayant déjà ma réponse.»

– Est-ce que je peux te demander la raison d'une telle question ?

– C'est juste que... je n'aime pas ce que je ressens actuellement.

𝘓𝘢 𝘝𝘪𝘭𝘢𝘪𝘯𝘦 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant