Chapitre 8

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- Aller, Jisoo, tout va bien se passé, murmura-t-elle pour elle-même, en marchant vers l’adresse inscrite sur le bout de papier qu’elle tenait.

Elle ne savait pas si c’était une bonne idée, mais elle se devait de trouver des réponses.

Elle avait marre d’être dans l’ignorance de savoir si elle devait lui pardonner ou non.

Elle s’arrêta devant un grand portail rouillé. Un cadenas ouvert pendait mollement au bout d’une chaîne toute aussi rouillée. Elle attrapa le fer et le poussa lentement. Aucun grincement d’outre tombe.

Ouf, c’est déjà ça, pensa-t-elle, rassurée.

Elle suivit le chemin en gravier, entouré d’immenses arbres, et atterrit devant une maison d’un blanc immaculé, en meilleure condition que le portail.

Une grande piscine bâchée trônait sur la gauche de la maison, l’eau éclairée de lumières bleuté.

Elle avança jusque devant la grand baie vitrée principal. L’intérieur était modeste, mais avait l'air très confortable. Un style plutôt simple et léger pour ne pas être trop tape à l’œil.

Une silhouette apparut devant elle, de l’autre côté de la vitre, et elle sursauta en voyant Jennie surgir devant elle.

La brune arborait un sourire moqueur, quand elle ouvrit la baie vitrée.

- Perdue dans tes pensées, Chichu ? railla-t-elle en posant son épaule contre l’encadrement.

- Oh… euh… désolée… bredouilla la plus âgée, les battements de son cœur se faisant précipiter au souvenir de ce surnom.

Jennie rigola et sortit, les bras croisés. Elle alla s’installer sur un de ses transat, et invita Jisoo à faire de même avec un signe de tête.

- Chaeng t’as parler ? demanda Jennie, les yeux perdu dans l’océan de verdure qui bordait sa maison.

- Oui… pourquoi tu nous a rien dit ?
Jennie soupira.

- Je savais que tu n’allais pas m’écouter… je te connais. Tu te serais énervée, et je n’aurais pas pu t’expliquer tout ça…

- Non, je ne parle pas de la discussion avec Chaeyoung… pourquoi tu nous a cacher ta maladie ?

La tristesse s’empara de Jennie. Elle ne se cachait plus. Elle abandonna l’idée de paraître froide et hautaine devant la personne qu’elle aimait le plus au monde.

- Je ne voulais pas y croire moi-même… alors comment vous affirmer que j’allais probablement mourir ? Jusqu’au jour où tu m’as demandée en fiançailles. J’étais tellement heureuse, que j’ai fabriqué trop d’endorphine. Trop de sang montait au cerveau. Et… ça a fait gonfler le kist…il était prêt d’une artère… s’il continuait à grossir, il m’aurait créer une hémorragie cérébrale... alors j’ai décider de t’inventer ce mensonge pour pouvoir partir sans que tu ne souffre plus si... si je venais à mourir.

*~*~*~*


Le soleil était haut dans le ciel. La tempête était loin déjà. Heureusement, elle n’avait engendrer aucune catastrophe. Autant matérielle qu’humaine.

L’agence YG Entertainment accueillait aujourd’hui des jeunes du monde entier pour gagner son entrer à l’agence.

D’autres étaient là pour gagner leur droit de devenir idoles. Ou encore, d’autres, accompagnaient simplement les potentiels futures stars.

Jisoo et Lisa étaient présentes, aux côtés de Chaeyoung. Cette dernière était sereine… en apparence. Parce qu'intérieurement, le stress et le trac étaient présent. Elle serrait fortement la lanière de la sacoche de sa guitare.

Elle attendait son tour pour passer. Dans deux tours, et c’était à elle.

Lisa et Jisoo se concentraient à lui faire oublier son trac. Elle rigolait par moment aux choses dites par ses amies, oubliant lors de ces moments ce qui la tourmentait.

- Numéro 456, Mlle Park Chaeyoung, appela une voix.

La jeune femme se figea, alors que Jisoo et Lisa levaient les mains, criant en sautillant qu’elle était là.

- C’est à toi ! s’exclama Lisa.

- Vas-y, et montre leur que tu es la prochaine idole phare de l’agence ! lança Jisoo avec un grand sourire, la poussant dans le dos.

- Fighting ! s’exclama Lisa en levant le poing en l’air.

Chaeyoung se réveilla, et suivit l’assistant jusque dans la salle.

Elle sentait les regards sur elle. Alors elle baissait la tête, rouge de gêne.

Ses phalanges blanchies étaient serrés autour de la lanière. Son souffle était court.

Elle arriva devant les juges.

Kiss and Make Up Où les histoires vivent. Découvrez maintenant