mémoires

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J'aimerais hurler aussi fort que le vent, frapper aussi fort que la pluie, voler aussi loin que les oiseaux, être aussi libre qu'une âme seule.

J'aimerais ne pas être emprisonné dans cette routine, dans les chaînes du système, j'aimerais m'enfuir, loin, très loin. Très loin de cette famille qui n'est pas la mienne.

Il avait plu toute la nuit, et il pleuvait encore le matin, lorsqu'un garçon solitaire se rendait à son lycée. Ce garçon courait, il était déjà en retard. Il n'avait réussi à s'endormir que tardivement, intrigué par les émotions de l'élève qu'il avait observé dans ses yeux depuis la fenêtre de son cours de maths. 

Pourquoi était-il triste ? Pouvait-il le rendre heureux ?

Il aimait rendre les gens heureux, il voulait voir ceux qui l'entouraient heureux. Il était, s'il donnait suffisamment, convaincu de pouvoir  entendre un rire de cet inconnu si triste.

Si seulement il savait que cela faisait des années que le garçon n'avait pas prononcé une parole ou émis un rire.

(jrepublie ptit à ptit)

𝑟𝑎𝑖𝑛Où les histoires vivent. Découvrez maintenant