Stop trying.

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*dépoussière son compte* Ouh la la! Cela faisait bien longtemps que je n'étais pas passée par là !

Aujourd'hui, je reviens vers vous avec une petite histoire sans prétention ni prise de tête, rien de bien magnifique. Pour être honnête, je l'avais écrite (à 85% je dirais) il y a un peu plus d'un an. Il y avait pas mal de trous et la fin n'était qu'une ébauche, je l'avais abandonnée ainsi... Mais étrangement, j'ai soudainement eu envie de la reprendre et de la finir aujourd'hui et - miracle ! - l'inspiration a bien voulu de moi un petit peu ! ;3
Alors la voici, finalement~

J'espère que vous passerez un bon moment,
Bonne lecture !

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« Il est beaucoup trop adorable pour ce monde, on ne le mérite pas. »

Je ne lâchai pas la silhouette des yeux, continuant de le couvrir du regard. Et aux trois longs soupirs en cœur qui me répondirent dans mon dos, je compris instantanément que mes amis m'avaient bien entendu. Et qu'il n'en pouvait plus. Je les voyais même lever les yeux au ciel avant d'échanger des regards écœurés, comme si je les avais sous les yeux.

« Va falloir que tu te décides à faire quelque chose Baek, intervint l'un de mes amis vers lequel je finis par me tourner. Ou alors que tu vives ton amour à sens unique inavoué en silence, arrêtant alors de nous bassiner avec.

- Super sympas les potes, merci, très encourageants.

- Écoute mec, continua-t-il, ça fait un an et demi que tu traînes ce crush et que tu nous sors des niaiseries du genre à longueuuuur de journée ! »

Je soupirai. Il n'avait pas tord, loin de là. Mais je l'avais légèrement dans la peau. Clairement. Depuis la première fois où mes yeux s'étaient posés sur lui. Et j'étais invivable depuis, surtout quand il était dans les parages. Je le savais, j'en étais conscient. Mais je n'arrivais pas à en faire autrement... Je ne me supporterais moi-même pas si je m'avais en ami.

Notre rencontre n'avait pourtant vraiment rien d'originale ou d'extraordinaire. Il avait mon âge et étudiait dans la même université que moi, partageant certains de mes cours. C'était donc tout naturellement que nous nous étions croisés dans les couloirs. Je chahutais - pour changer - avec mes potes quand, d'un geste plus brusque que les autres, l'un d'eux me bouscula me faisant bousculer à mon tour, une jeune fille qui passait dans l'autre sens. Elle tenait son sac dans les bras, ouvert et semblait désespéramment à la recherche d'un objet à l'intérieur, ne prêtant alors pas attention aux andouilles turbulentes qui arrivaient en sens inverse. Je l'avais percuté de plein fouet, nous retrouvant sur les fesses pour moi et sur les genoux pour elle, toutes ses affaires éparpillées sur le sol. Mes potes avaient éclatés de rire, je m'étais répandu en excuses et elle semblait totalement déprimée (ça ne devait très certainement pas être sa journée). Et alors que je l'aidais à ramasser ses affaires - mes potes m'ayant joyeusement abandonné dans le couloir - il était apparu. Il s'était accroupi auprès de nous, nous avait lancé un sourire étincelant et avait ramassé ce qui restait sur le sol pour les rendre à l'étudiante. Elle nous avait brièvement remercié et avait tourné les talons rapidement. On s'était alors retrouvé seuls, on avait échangé quelques mots, des sourires (timides pour moi, éclatants pour lui) et nous nous étions séparés.
Il était grand, élancé, brun avec de douces petites bouclettes, des yeux foncés en contraste avec sa peau claire, un sourire magnifique, une gentillesse incroyable, une beauté à se damner... J'étais fasciné.

Stop trying.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant