VII

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Ce soir là, il pleuvait des cordes sur la ville comme si le monde entier s'était éteint.. Dans ce brouillard et ses bruits de tonnerres, on pouvait apercevoir un homme rentrait chez lui armé d'un parapluie pour se protéger de ce torrent. Il habitait dans l'Avenue des Sakura, dans une maison en haut du centre ville avec son chat. Mais ce soir là alors que ses pensées étaient préoccupées par une étudiante aux cheveux noirs, il fut déranger par plusieurs sirènes se dirigeant vers la rue des Magnolia.. Le sang du jeune homme ne fit qu'un tour en se rappelant de l'adresse inscrite sur le dossier scolaire de celle qui occupait constamment ses pensées depuis le début de la journée.. Il laissa tomber son parapluie et courut vers la maison entourée des camions ambulanciers et policiers..

Policier: Désolé monsieur mais vous ne pouvez pas rentrer.

Hiroshi: S'il vous plaît ! J'ai besoin d'y aller !

Policier: - secoue la tête - Vous êtes de la famille ?

Hiroshi: Nan mais je suis un ami d'une des filles Nakamura, s'il vous plaît laissez moi la voir..!

Policier: Je regrette, je ne peux pas vous laissez entrer.

Au même moment, deux policiers sortirent de la maison chacun tenant un des bras d'Arnald Ito, le père des triplés Nakamura.

Hiroshi: Qui est-ce..?

Quand Arnald croisa le regard de celui d'Hiroshi, celui ci fut dure comme de la pierre. Hiroshi ne baissa pas les yeux face à lui et ne détourna son regard qu'au moment où il disparu dans la voiture des deux policiers.

Policier: C'est Arnald Ito, le père des enfants Nakamura..

Hiroshi: Leur père ?..

Policier: Oui apparement, il battais régulièrement sa femme et ses enfants.

Hiroshi: Alors pourquoi n'intervenez vous que maintenant ?!

Policier: Cette famille vient juste d'emménager ici, nous l'ignorions jusqu'à ce que Naya Nakamura nous appelles.

Hiroshi: Es ce qu'ils sont blessés ?..

Policier: Je crois oui.. Quand nous sommes arrivés, il avait déjà poignardé un des triplés à la hanche gauche et s'apprêtait à poignarder Naya et sa mère.

Hiroshi: Il a poignardé Akane ..?!

Policier: Je.. Hé !

Le policier n'avait pas eu le temps de finir sa phrase que Hiroshi bondit au dessus de la barrière et courut dans la maison à la recherche d'Akane, au début, il ne vit que des traces de sang puis il aperçut des infirmiers sortirent de la maison transportant Ikuto sur un brancard.

Hiroshi: - pense - C'est donc Ikuto qui a été poignarder..

Il était soulagé intérieurement mais était quand même inquiet pour le garçon mais son angoisse réapparu presque instantanément quand il s'aperçut que Akane n'était pas dans la pièce..

Naya: Hiroshi ? Que fais-tu ici ? - en boitant -

Hiroshi: Je suis venu vous voir.. C'est ton père qui ta fait ça ?..

Naya: - en regardant sa jambe - C'est rien t'inquiète.. Rien qu'une petite fracture..

Hiroshi: Tu devrais aller à l'hôpital..

Naya: La flemme..

Il n'eut pas le temps de répliquer qu'elle lui coupa la parole.

Naya: De toute façon, ce n'est pas de moi que tu t'inquiètes le plus alors inquiète toi plutôt pour ta copine.

Hiroshi: Ma copine ?

Naya: Si tu veux la voir, elle est dans sa chambre..

Hiroshi: - rougit d'un coup - Mais !! C'est pas ma copine !!!

Naya: C'est ce qu'ils disent tous !

Curieusement, il ne répliqua pas et se contenta de monter à l'étage. Il regardait les différents symboles sur les portes et dès qu'il vu le symbole " clef de sol ", il toqua doucement à la porte.

Akane: Qui est-ce ?..

Hiroshi: Akane c'est moi..

Akane: - un temps - Entre..

Il ouvrit la porte et entra dans la chambre, il chercha l'étudiante du regard et la vit, dos à lui, assise sur son lit en train de regarder par sa fenêtre.

Akane: Que fais tu ici..? - sa voix est tremblante -

Hiroshi: Je m'inquiétais..

Akane: Tu ne me connais pas..

Hiroshi: Peut être mais comme je t'ai dit, j'ai envie de te connaître.. - s'assoit derrière elle -

Akane: Tu en sais déjà trop.. - des larmes coulent sur ses joues -

Hiroshi: Je suis désolé..

Akane: Nan ! Tais toi ! Je ne veut pas t'entendre ! - se retourne et lui fait face -

Son cœur se serra à la vue de ses larmes et son œil.. Son père l'avait frappé si fort qu'elle eu un œil au beurre noir..

Hiroshi: Akane écoute moi..

Akane: Nan ! Je ne voulais pas que tu le saches ni personne d'autre d'ailleurs !

Hiroshi: S'il te plaît Akane..

Akane: Nan laisse moi tranquille !.. Toi aussi tu es comme les autres ! Tu ne pense qu'à faire du mal et tu veux m'en faire toi aussi !.. Tu es..

Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'il l'embrassa, elle fut d'abord surprise mais ne le repoussa pas. Elle était à bout de force et ça, il l'avait compris. Il avait envie d'être la pour elle et il voulait lui prouver. Il sentait le goût salé de ses larmes et voulais les faire disparaître en même temps que sa peur. Au bout de quelques instants, elle se sépara doucement de lui en baissant le regard mais garda sa main dans la sienne.

Akane: Pourquoi tu m'as embrassé..?

Hiroshi: Et toi pourquoi tu ne m'as pas repousser ?..

Akane: Je n'avais pas de raison de le faire..

Il sourit et la ré embrassa doucement, cette fois, il ne sentait plus de tristesse chez elle juste de l'apaisement. Elle n'avait plus peur de ce qu'il pouvait arriver, elle se sentait protéger avec lui. Ils se séparèrent presque à contre cœur, il posa son front contre le sien.

Akane: - lui chuchote - Maintenant va t'en..

Hiroshi: - lui chuchote aussi - Je ne te lâcherai plus maintenant..

Akane: - lui chuchote - Je sais.. Va t'en maintenant..

Hiroshi: - sourit - J'y vais..

Il se leva et sortit de la pièce puis de la maison, il se retourna regardant Akane par sa fenêtre, elle lui adressa un petit coucou, il lui répondît par un grand sourire et partit chez lui, le sourire aux lèvres.

Mal vu..Où les histoires vivent. Découvrez maintenant