Chapitre I

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C'était la rentrée. Je détestais les périodes scolaires. C'était pendant ces périodes que je me sentais vraiment invisible. Vous connaissez sûrement, je rentrais en classe de Terminale.

Jour de pluie, je prenais mon bus. J'attendais patiemment sous celle-ci. Dieu seul sait à quel point je déteste le mauvais temps. J'étais donc trempé quand mon bus arrivait. Il fallait bien évidemment que le nouveau chauffeur se trompe de chemin. On arrivaient donc au lycée avec environ dix minutes de retard. La voie nous avaient été indiqué jusqu'à nos classes respectives. Quand j'entrais dans la salle, personne ne le remarqua. Je prenais donc place sur l'une des chaises disponibles.

D'un rapide coup d'œil je balayais mes camarades du regard. L'ensemble avait l'air sympathique quoique pas très intelligent. Cela signifiait une bonne année à venir. Pour moi, aucune différence, qui m'avait réellement remarqué ? La prof elle, m'avait vu. Heureusement elle me donnait les documents. Je n'étais pas tellement exclu pour le moment.

Nous sortions de la salle avec, pour beaucoup une certaine vitesse. Tandis que les autres parlaient de leurs vacances, moi je m'étais assis sur un banc. Certains mensonges étaient plus convaincant que d'autres. On me donna vite le petit surnom de Ghost. Quels génies que d'avoir trouvé un si beau surnom.

La journée ce terminais bien assez vite. Quelle joie que la fin des cours. J'avais remarqué bien rapidement que des groupes c'étaient formés et que je ne faisais partis d'aucuns d'eux.

Ma sœur n'était pas comme moi. Elle nous racontait sa journée avec beaucoup d'entrain. D'après ses récits, elle c'était faîte quelques amies. En tant que frère je me devais d'être heureux pour elle. Au fond j'en étais jaloux. Comment ne pas l'être ; elle est belle, intelligente et hyper sociable. J'étais tout l'inverse.

La meilleure solution pour quitter mes problèmes était la musique. Je m'allongais dans mon lit et m'évadais. Je m'endormais donc sous la fatigue.

À mon réveil, j'avais quelques crampes. Je fût dès le matin torturé. Dans mon empressement à m'endormir, j'avais oublié de faire signer tout mes papiers. Je n'étais pas stressé non. Tout mon esprit savait que je ne craignais rien.

Les cours me plongeais dans une routine perpétuelle. En rêvant cette nuit là, j'avais réveiller quelque chose. Une partie de moi endormie depuis le début de ma vie. Malgré ce réveil, je sentais une grande fatigue. Je finissais de me préparer puis partis de la maison. Ma sœur partait en même temps que moi. Parler avec elle me rendis une joie de vivre. Je n'allais pas laisser la jalousie envers elle gâcher nos liens fraternels.

Les cours étaient fatiguant. Je m'endormais sur le bureau en classe de français. Je n'avais ni rithme de vie ni but à accomplir. Comme un électron, je me baladais sans ambitions.

Savez-vous comment un humain est dépendant de ses émotions ? Il en est à mourir. Donc quelqu'un sans émotions est-il humain ? J'avais réfléchis sur la question et j'en avais conclu à dire que : il n'est pas moins humain mais juste supérieur. Tout ces procédés servent à nous affaiblir. Je ne suis pas supérieur mais plus fort dans ce cas.

J'aime beaucoup la philosophie. Le fait de répondre à des questions existentielles. Il est difficile pour certains esprits de le faire.

Je me réveillais quand la sonnerie retentit. La crainte d'être interpellé par le professeur ne me venais pas à l'esprit. Nous étions seulement à la moitié des cours que j'en avais déjà marre.

À la cantine les places manquaient. J'avais du me mettre à côté de personnes inconnues. Je mangeais la paisiblement quand j'entendis une conversation.

"- Eh les gars, vous savez que la fille la bas ça va être ma meuf.

- Ah bon et depuis quand tu a son consentement ?

- Jamais mais je vais l'avoir parcequ'elle est méga belle. Et vous me connaissez j'ai toujours ce que je veux.

- C'est ça Max, c'est pour ça que tu est puni de sortie ? T'est trop bête mec."

Je partais sans entendre la fin de la discussion. C'est fou comme des simples choses peuvent faire réfléchir. J'allais devoir me donner des objectifs et les accomplir. L'ambition est très importante.

Le reste de la journée ce passait sans encombres. Je prenais le bus et regardais le triste paysage.

Une fois chez moi, je me dirigeais vers ma chambre. Même pas une parole envers ma mère. Comme mon ventre ne gargouillais pas je partis me coucher directement.

"Flashback :

De ma chambre, j'entendais des bruits. Je descendais pour voir ce qui ce passait. Je voyais papa très énervé contre maman. Elle pleurait et papa souriait bizarrement. Il me faisais peur. J'étais à moitié cacher comme par réflexe. Très rapidement le tonnerre s'abattait sur le pauvre arbre."


***

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⏰ Dernière mise à jour : Dec 07, 2018 ⏰

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