Plus ça avance,
Et plus je rentre dans cette transe.
Plus on s'en rapproche,
Et plus ça se colle en moi, ça s'accroche.
Une ombre qui pègue
Et qui me dérègle.
Mon esprit est décousu
Et je remet ça sur le compte de ce dernier soi-disant tordu.
Mais je ne sais même pas si c'est normal,
Car mon état s'est dégradé et pour mon cerveau s'en parait juste fatal.
Il ne cherche plus à y échapper
Car au final il s'y est fait.
En fait, même en perdant la notion des jours,
Je sais que durant chacun d'eux,
Je n'ai fait que penser à toi et à ta mort, tour à tour
Et dans mon ventre s'est formé un creux.
Et petit à petit j'étais heureuse,
Heureuse de te savoir mieux.
Mais un putain d'égoïsme et une tension nerveuse,
Piétinent mes convictions et tes souvenirs heureux.
J'ai peur et je me perd,
Je suis pathétique et mon ventre se serre.
Je te veux apaisé
Et c'est bien la seule chose qui m'a raisonnée.
Et même si c'est dur
Que ça l'a été et que ça le sera
Sache que pour sûr,
Tous les soirs dans mes pensées, la lune, les étoiles,
Je te peints sur des toiles
Et me jette dans tes bras.
