Chapitre 1

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"Bonjour Londres, il est actuellement 7.05 AM. Ici Jefferson qui vous souhaite, à vous londonien, londonienne, une bonne matinée de fin d'automne,..."

Le son de la radio me rappela que ma vie newyorkaise était terminé et qu'a présent, m'en ancienne nouvelle vie à Londres, après six ans passé à Manhattan, dans les plus belles boutiques.

Je vous assure que le déménagement est une chose horrible lorsque tu te rend compte de tout ce que tu laisse derrière toi : amis, amours, famille de cœur, ... Mais le point positif des déménagements, c'est tu te trouve parfois dans des villes inconnues, ou qui te semblent inconnus, ou tu ne connait personne. C'est comme si tu partais à l'aventure, vers une terre nouvelle, pour apprendre et découvrir, et si l'on fait plus attention, nous pourrons voir le monde sous un autre œil.

Je marche le long des pâté de maison aux alentours de mon nouveau quartier. C'est vraiment magnifique et différent de Manhattan. Le silence est maître malgré les voitures qui passe. Des passant plutôt aisé dans leurs façons de marcher et de s'habiller se rendaient surement à leur lieu de travaille. En parlant de travaille, papa à voulu que je l'accompagne au sien : il est le patron d'une entreprise d'agent de sécurité ou un truc dans le genre.

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Encore en train de marcher dans mon magnifique nouveau quartier, mais cette fois si avec un café pour papa, un chocolat chaud pour moi et des croissants, le tout de chez starbuck coffe ; j'admirais les branches des arbres dansées au rythme de la légère brise matinale de fin d'automne, la fraicheur nous annonçait l'arrivée d'un hiver froid.

Je sortis de mes pensées lorsqu'une voix m'interpelle :

- : Excusez moi mademoiselle, mais vous n'aurais rien à mangé pour moi ? S'il vous plaît !

C'était un mendiant. Je ressentis à ce moment là un pincement au coeur, ainsi que de l'affection pour ce mendiant.

Moi : -sourire- Si, tenez !

Je lui tendis le café de papa, il m'en voudra surement pour sa, mais qu'importe ! Il but une gorgée, et un immense sourire s'afficha sur son visage assez ridés.

Moi : -sourire- Alors il est comment ?

Mendiant : C'est ... c'est vraiment délicieux. Mais qu'est ce que c'est ?

Moi : Le votre est un café et le mien du chocolat chaud.

Mendiant : Et comment est ce qu'on apelle le repas du matin déjà ?

Un autre pincement au cœur.

Moi : Le petit déjeuner. Vous voulez un croissant ? 

Je sortis du paquet deux croissant, un pour moi et un autre pour lui. Il mangea en silence avec des étoiles dans les yeux. A ce moment la, j'avais envie d'une seul chose : pleurer pour ce mendiant. Beaucoup de gens se font des idées des mendiants : que se sont des êtres totalement pitoyable et insignifiant. Mais si on prenait le temps d'être avec eux, de les parlé, la vie serait peut être plus facile pour eux qui se font rejeté.

Mon cœur se comprima un peu plus lorsque je fis attention à ses habits : troué, déchiré, et pas assez chaud. Je me rends compte que, parfois je me plains pour des choses bêtes et de très peu de valeur alors que lui, pour un croissant et un café, c'est comme avoir un festin.

Mendiant : Je vous suis grandement reconnaissant mademoiselle.

Moi : Oh tutoie moi. Et je t'en pris.

Mendiant : -sourire- Je m'appelle John Graft.

Moi : Jessy Mc Hallister, ravie de te connaître.

Je me leva après avoir serré sa main : 

Moi : Bon le je doit y allé à plus j'espère.

John : Oh bien sur, je te libère, tu dois être en retard à l'école

Moi : Non pas encore, je viens d'aménagé, j'irais en cours peut être dans deux semaines. 

John : Oh je vois, et bien, bienvenue à Londres.

Je me leva, retira mon manteau et partis. Oui j'ai froid, très froid, mais surement pas autant que John. Et de toute façon, j'ai d'autre manteau à la maison.

Je continue donc à marcher, quand une autre voix m'interpelle :

Jeune homme : Excusé moi mademoiselle, mais je trouve que vous n'êtes pas assez couverte.

Half a Heart _Harry StylesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant