LA Faucheuse d'Anges
Til – France - 23 heure 41 – 22 mai
Ma prochaine cible se nomme Laura Trica. Elle a empoisonné son mari pour toucher plus tôt son héritage. Encore quelqu'un de peu recommandable. Enfin... c'est pour cela que je l'ai choisie. C'est plus simple de tuer des meurtriers.
Tuer... Ce simple mot résume toute ma vie.
Je prends mon épée de plastique, mon arme préférée et j'avance dans la rue, en directions du logement de cette Laura Trica. Une belle villa, payée avec l'argent du défunt. Voila. C'est cette porte, la porte 13. Le nombre de la mort, il parait. La porte est fermée à clé. Ce qui n'est pas un problème pour moi. A peine je pose ma main sur la poigné que la porte se déverrouille. J'entre.
Le sol ne craque pas, mais mes pas, aussi silencieux qu'ils sont, résonnent légèrement. Ma prochaine victime est proche. Je le sens. Je longe le mur. Elle doit être dans le salon, ou sinon, sur la terrasse. Ah, probablement dans le salon, car j'entends la télévision. Je la vois, c'est bon. Elle est assise sur son canapé. Rien dans son expression ne laisse suggérer qu'elle est l'auteur d'un assassinat.
« Madame Trica, c'est exact ? »
Ma voix lui fait l'effet d'un coup de poing, et elle se lève vivement du canapé. Son visage et sa voix laisse sentir la peur.
« Qui êtes-vous ? Et que faites-vous chez moi ? »
Son regard s'arrête sur mon épée. C'est une nouvelle peur, qui s'installe dans son regard. La peur de la mort, que je voie si souvent.
« Ce que je fais chez vous, je pense que vous l'avez compris. Qui je suis ? Eh bien, je me nomme Til. Mais pour vous, je suis votre mort. »
Sans surprise, elle se liquéfie. C'est fou comment des assassins peuvent avoir peur de leur propre mort. Mais elle tente le sarcasme, même si rien dans son comportement et dans sa voix n'assure l'insouciance qu'elle veut me montrer.
« Et c'est avec cette épée en plastique que tu penses me tuer ? »
Bon. C'est l'heure de lui démontrer qu'elle ne peut pas échapper à sa mort. Une aura violette se forme autour de ma lame. Lame qui n'est plus de plastique, mais de fer, et bien aiguisée.
« Oui. A présent laissez moi faire. Rien ne sert de fuir. »
Je dis toujours ça. « Rien ne sert de fuir ». Même si bien peu sont ceux qui le comprennent. Laura Trica ne fait pas exceptions, et court en directions de la terrasse. Moi qui était un peu fatigué, il va falloir courir, à présent. Mais à la course, j'ai quelques aptitudes qu'elle n'a pas.
Sans grande difficulté, je la rattrape, et la tire violemment par le bras. Elle s'écroule à mes pieds.
« Laura Trica, par ma propre justice, je vous condamne pour le meurtre de votre mari, Jean Trica. La sentence est la mort ! »
Et j'abat ma lame.
Le sang coule à présent, sur le plancher de la terrasse. J'ai fini ma tâche du mois. Je ne compte même plus mes victimes.
Je suis Til Sevru, 16 ans, Ange de la Mort.
Agnès – Irak – 11h28 – 23 mai
J'ai de plus en plus de mal à sauver des vies, ici, malgré mes dons. Les terroristes frappent fort, et font de nombreuses victimes. La plupart meurt sur le coup, et je ne peux plus rien faire pour eux. J'aide un maximum de gens, sauvant certain d'une mort certaine. Les nombreux chrétiens persécutés que j'ai aidés veulent me faire « sainte Agnès ».
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La Faucheuse d'Ange
Lãng mạnC'est une histoire d'amour entre deux être hors-du commun. Je l'avait déjà écrite avant en doc Word, et je souhaite la partager. J'espère que vous aimerais. Je me rend compte que c'est pas très très accrocheur, ça... ahem... DE L'AMOUR ENTRE DEUX ÊT...