OS Nalu - Rivales Amoureux

Rivales amoureux

🌟Samedi 31 Décembre
21h00

— T'es prête ? me questionne Juvia.

— Je suis forcément prête puisque je suis dans ta voiture Ju'.

— Arrête de te foutre de moi grincheux, et fais-moi ton plus beau sourire pour ce jour spécial !

— Tu parles d'un jour spécial... Qu'est-ce qui a pris à ma mère de me pondre le jour où on change d'année ? C'est comme si j'étais née dans une faille spatio-temporelle...

— Je t'arrête tout de suite, tes parents sont fiers que tu sois née le trente-et-un, alors fais leur honneur.

— T'es censée être ma meilleure amie et tu n'acceptes pas mon opinion, c'est comme si tu mangeais
du caviar alors que tu préfères les crottes de lapins...

— Ça n'a aucun sens...

— C'est bien ce que je dis.

— Tu me désespères ma vieille...

— J'ai que dix-huit ans.

— Non jure ? Allez en route tas de croûte !

Elle m'oblige à mettre un masque de nuit « pour que la surprise soit totale » et démarre en trombe.

Il y a pas mal de choses que je déteste dans la vie, notamment les surprises et le nouvel an. Mais Juvia a tenu à ce que je lui fasse confiance pour cette fois, et comme je suis trop gentille, c'est ce que je fais.

— Pourquoi ta bouche forme une moue crispée ? demande-t-elle dans un rire.

— Je pense aux rats qui se font persécuter dans les laboratoires.

— Les rats ne s'appelleraient-ils pas tous Natsu ?

Ah oui, il y a lui aussi, Natsu. Il occupe la première place sur la liste des choses que je déteste, surtout en ce moment. C'est un parasite, un sans-abri, un poil de pénis... et j'en passe.

— Il y en a certains oui, non tu as raison en fait ils s'appellent tous Natsu. Tous des fouines puantes, et crades.

— Lucy... il serait peut-être temps d'arrêter l'excès là...

— Excès ? C'est lui l'excès ouais.

— Bref... On va arriver, oublie-le pour ce soir.

— Si c'est une grosse fête avec pleins de gens qui sont là pour boire, dis-leur de ne pas vomir à côté de moi.

— C'est pas ça, il n'y a que des gens proches.

— C'est à dire ?

Elle ne me répond pas. Après quelques minutes, la voiture ralentit, puis s'arrête. J'attends qu'elle me dise quelque chose mais...

— OH NON !

Je sursaute et enlève mon masque pour admirer ce qui lui a fait pousser ce cri.
Je reconnais la propriété. Une grande maison à étage avec un immense jardin entretenu, c'est chez Mirajane.

Je fronce le nez en découvrant qu'il s'y passe une fête anarchique.

— Waouh. Exactement ce dont je rêvais, dis-je d'un ton sarcastique.

— NON NON NON ! C'ÉTAIT PAS CE BORDEL QUI DEVAIT AVOIR LIEU ICI ! C'ÉTAIT JUSTE UN PUTAIN DE MONOPOLY EN PETIT COMITÉ, SEULEMENT LES FILLES, TOI ET MOI ! me hurle-t-elle en plein visage.

— Euh...

Elle descend de la voiture alors je hausse les épaules et la suis.

— OH LE FILS DE PUTE !