Toujours debout aux heures tardives,
Il n'arrive que rarement à dormir.
Il passe de mauvaises nuits à réfléchir,
ne rêve jamais, ou seulement de rire.Des astres de lumières illuminants ses ténèbres,
La Lune comme seule amie,
Le gamin seul dans sa chambre,
N'a plus le temps de penser à lui.Il s'avance à la fenêtre, les yeux bien ouvert,
Observant avec envie l'étendue d'étoiles.
Et son amie, présente encore comme hier,
Veille sur l'Enfant plutôt banal.L'Enfant de la Lune si sage, si attentif,
Au moindre passage dans l'atmosphère
De ce fragment qui se fait vif,
De cet écoulement de lumière.Il l'a enfin aperçu,
Apres toutes ces nuits d'attentes
Il peut enfin souffler, respirer et faire son souhait.
La Lune avec lui, a été patiente,
Et l'Enfant est parti se coucher.Il peut enfin rêver.
A l'aide de ce qu'il a vu là-haut,
Son rêve deviendra réalité.
L'Enfant de la Lune rira bientôt de nouveau.