La Vieille Maison

Prologue

Une nuit de Juillet 1972, vers 22 heures, dans la campagne du nord-ouest de la France, près de la petite ville de Varrone, quatre ombres s'agitaient dans la nuit tombante. Il s'agissait de quatre adolescents, Louis, Roxane, Albert et Louise. Les 4 jeunes courraient dans les champs de blé jaunâtre, criaient et sautaient. Mais à un moment, ils s'arrêtèrent face à une vielle maison. Cette maison était délabrée, avait deux étages, ses fenêtres brisées, sa peinture blanche à moitié effacée et une de ses portes manquait. Albert dit alors :

« -Venez, on entre dedans.

-Quoi, s'écria Louis d'une voix tremblante, tu n'a pas entendu les histoires qui se disent sur cette maison !?

-Je crois pas à ces vielles histoires à dormir debout. Répondit Albert.

-C'est vrai, intervint Roxane, ces histoires de fantômes, de dames blanches, de lutins, c'est pour les enfants pas sages.

-Peut-être, mais souvenez-vous des histoires de M.Aude, dit Louis, elles me terrifient.

-Ne me dit pas que tu prend ses histoires aux sérieux, ricana Albert !?

-C'est vrai, renchérie Roxane, à moins que tu ne sois qu'un gros trouillard et que tu ais peur d'entrer dans cette ruine. »

Un long silence gênant s'installa. Louis ne savait pas quoi décider, soit il entrait dans la maison et alors ses amis ne se moquerait pas de lui mais il serait terrifié, ou bien il refusait d'entrer et ils le prendraient pour un trouillard.

« -Et toi Louise, demanda Albert, est-ce que tu vas entrer dans cette maison ?

-Je...je, bégaya Louise, je vais entrer.

-Tu vois Louis, dit Roxane d'un air moqueur, même Louise va entrer, alors, qu'est que tu décides ?

-Je...je...je...je vous suis. Répondit Louis résigné. »

La maison avait un air inquiétant, lugubre, effrayant. M.Aude, le doyen du village – il avait dans les 90 ans – racontait que cette maison était hantée pas des êtres fantastiques mais terrifiants. Le vieux monsieur revenait souvent sur une histoire en particulier, celle de la Dame Blanche. Selon son histoire, la Dame Blanche serait une jeune femme d'une vingtaine d'année, morte dans les années 1830 alors qu'elle explorait la maison. Le grand-père de M.Aude avait raconté cette histoire à ce dernier alors qu'il était enfant :

« Dans la nuit obscure de l'été, alors que les oiseaux dorment et que les grillons chantent, vers le milieu de la nuit, alors que la lune est à son point le plus haut dans le ciel, un cris glaciale s'élève de la vielle maison. Ce cri est semblable à un cri de femme, mais il fait ressentir une étrange sentiment de peur. Si vous vous trouvé dans la maison alors que le cri est poussé, s'est que vous êtes déjà mort. »

Cette histoire terrifiait Louis, et c'est pour cela qu'il ne voulait pas pénétrer dans la maison.

Vers vingt-deux heures quinze, les quatre adolescents pénétrèrent dans la maison. A minuit, les parents de Louis commencèrent à s'inquiéter, ce n'était pas à son habitude de ne pas rentrer après vingt-trois heures. À une heure du matin, les parents de Louis appelèrent les parents de Louise, Roxane et Albert, en espérant pouvoir savoir où se trouvait leur fils, mais les autres parents ne savait pas où était Louis et leur propre enfant. Les parents appelèrent la gendarmerie et les recherches furent lancées. A deux heures du matin, toujours aucun signe des enfants, mais les parents de Roxane se souvinrent que leur fille leur avait dit qu'elle allait rejoindre ses amis près de la vielle maison dans la campagne. Arrivés à la maison, les gendarmes voulurent entrer mais à ce moment, un cri strident retentit alors, un cri à glacer le sang. Quelques secondes plus tard, une silhouette parue à l'entrer de la porte : c'était Louis. Les gendarmes vinrent le chercher. Il tremblait et avait froid, puis il s'évanouit. Les gendarmes entrèrent dans la maison. Quelques minutes plus tard, ils ressortirent avec les corps sans vie de Louise et Roxane, mais le corps d'Albert ne fut pas retrouvé. Le corps des deux filles avait des traces de luttes, et le corps de Roxane avait même la trace de plusieurs coups de couteaux. Le corps de Louise avait des traces qui laissait penser qu'elle avait chuter dans l'escalier. Une fois Louis réveiller, les gendarmes lui apprirent que Louise et Roxane étaient morte et que le corps d'Albert n'avait pas été retrouvé. Louis fut anéantit, les gendarmes le laissèrent quelques minutes le temps qu'il digèrent la nouvelle. Quand ils revinrent, ils lui demandèrent ce qu'il c'était passé dans cette maison. Louis leur répondit qu'il ne se souvenait de rien et qu'il ne comprenait pas ce qui était arrivé à Louise et Roxane et qu'il n'avait aucune idée de ce qu'il c'était passé.

En vérité, Louis se souvenait parfaitement de ce qu'il c'était passé et de ce qui était arrivé au deux jeunes filles. Mais il avait mentit car ce qu'il avait vu le dépassait et le terrifiait, « Et en plus, se dit-il, personnes ne me croirais. ».

Évidemment, les gendarmes le soupçonnèrent immédiatement du meurtre de ses trois amis, mais, fautes de preuves, ils ne purent le déclarer coupable.

L'affaire fut classer sans suite, et depuis se funeste soir, plus personne n'entra dans la vielle maison.