Mère : Hugo, réveille-toi ! Tu vas être en retard pour l'école !
Hugo : Oui maman ! Je pris soin de vérifier mon cartable pour voir si je n'avais rien oublié avant de partir. Ma trousse, mes stylos, mes cahiers, mes pochettes contenant mes feuilles ainsi que mes livres. Alors que je fermais mon sac, je ne pus m'empêcher de poser une question à ma mère, dû à la curiosité.
Moi: Maman, sais tu s'il existe d'autres mondes, au-delà des étoiles
Mère d'un soupir de lassitude :Hugo....Tu ne changeras donc jamais ! Je t'ai déjà dit que c'était impossible ! Notre monde est le seul existant !
Ma mère pensait que j'étais fou de penser qu'il puisse exister d'autres mondes. Depuis mes 14 ans, je rêvais de liberté et d'exploration et l'apparition de ces rêves étranges, n'a fait qu'attiser mon désir de voyage. Peut être avait elle raison de penser ainsi. S'il existait d'autres mondes que la nôtre, on l'aurait découvert, non ?Plongé dans mes pensées, je sortis de la maison, mon cartable rouge sur le dos et ne fit pas attention où j'allais jusqu'à ce que des cris me firent revenir dans la réalité. Intrigué, je tournais la tête et je vis des silhouettes familiers venir vers moi. Avec le sourire, je fis signe de la main pour attirer leurs attentions
Moi : Hey ! Les amis !
Bientôt, ils me rejoignirent et je reconnus mes deux meilleurs amis. Tout d'abord, Jean que je connaissais depuis 2 ans et Olivier. Les deux m'étaient d'une grande aide, chacun à leurs manières. Jean, pour diverses situations et Olivier, pour les devoirs.
Jean : Alors, toujours dans tes rêves ?
Moi : Un peu.
Olivier d'un sourire : Ce n'est pas étonnant. Avec toi, l'imaginaire devient réel !
je souris. Olivier avait toujours le don pour trouver les bons mots pour me rassurer.Hugo : Merci du compliment.La journée se passa normalement entre les cours, les moqueries de mes camarades quand je me faisais interrogé par un professeur quand il me voyait la tête ailleurs ainsi que le chemin du retour avec mes deux amis.Malheureusement, cette journée ne se terminera pas comme les autres. On était en train de prendre le chemin du retour, l'école venant tout juste de se terminer et j'avais déjà hâte d'être chez moi pour oublier ces maudits rires. Soudain, le sol se mit à trembler avec intensité, nous faisant tomber tous les trois par terre.
Moi : Mais qu'est ce qui se passe ?
Jean, apeuré : Si je savais...On était bien avancé...Olivier parvint à se relever et à se tenir à une lampadaire à sa gauche
Olivier : Cela arrive souvent à LifeTown ?
Hugo en tentant de me relever: Pas du tout. C'est la première fois que cela arrive !
Puis, une tornade noire apparut à notre droite et fit un tel fracas que les vitres des magasins autour se brisèrent en mille morceaux. Génial...Manquerait plus qu'une inondation et on avait le jackpot des catastrophes naturelles en une journée ! Ensuite, un rire sinistre parvint à nos oreilles, nous faisant craindre le pire.
Voix : Enfin ! Ce monde est à moi
Je parvins enfin à me relever, bien que difficilement. Je n'avais pas l'intention de me soumettre sans me battre !
Moi : Qui es tu ? Montre toi !
Voix d'un air amusé : Oh ! Le petit gamin veut jouer les guerriers ? Sache que mon nom est Malfix et ton monde fait maintenant parti des ténèbres. Et vous serez les premières victimes de mes chers sans cœurs !
Tout à coup, le tremblement de terre disparut tandis que la tornade se disloqua en plusieurs tâches sombres au sol. Nous nous relevons, en nous mettant dans une position défensive. Bien que les membres tremblants, nous étions décidés à nous défendre, malgré nos manques d'expériences au combat.Les tâches sombres prirent la forme de petites silhouettes noires ayant une sorte d'antenne servant d'oreilles. Leurs yeux ovales jaunes nous observaient dans une sorte d'étrange appétit. Sont ils des mangeurs de chairs ? On fit le tour du regard et on remarqua qu'on était entouré d'une dizaine de ces silhouettes. Ces dernières nous entourèrent et lancèrent l'assaut. On les fit reculer en leur donnant des coups de poings et coups de pieds mais cela ne fit pas d'effets. Quelques instants après, on était immobilisé tous les trois par cinq sans cœurs, chacun. On essayait de se débattre mais rien ne fonctionnait et on ne put que voir le ciel bleu devenir de plus en plus sombre sans pouvoir rien faire.Notre monde était condamné...Mes amis vont sombrer dans les ténèbres avec moi sans qu'on puisse rien faire...Je ne pouvais même pas protéger ma mère de ces monstruosités ! Je poussais un cri de rage et de frustration quand une étrange lumière apparut à ma main droite.J'observais la lumière prendre la forme d'une étrange épée. La poignée était d'une forme bleue et grise que je n'avais jamais vu.
La lame bleue foncée était entourée d'une sorte de protection bleue claire et beige. Au départ de cette lame, un motif en forme de cœur bleu clair à l'extérieur et jaune presque doré, à l'intérieur. Comme porte clé, une série de couronnes grises terminé par une autre avec des extrémités bleues et une base avec du jaune sertie d'une perle blanche. Elle était magnifique mais je n'avais pas le temps pour ces détails. Par instinct, je savais qu'elle me serait utile, sans savoir les raisons et je commençais à me libérer en plantant le premier sans cœur m'immobilisant le bras droit avec un coup rapide. Celui-ci disparut dans une fumée noire, une cœur rose montant au ciel. Sans me poser de question, je continuais avec les autres ainsi que ceux immobilisant mes amis. Ensuite, comme d'une énergie nouvelle, je repoussais les assauts de chaque sans cœur voulant de nouveau capturer avec détermination et rage. A chaque être des ténèbres abattus, un cœur prit son envol vers le ciel avant de disparaître. Au dernier sans cœur, je repris mon souffle et scrutait maintenant l'étrange arme, des milliers de questions tournant dans ma tête
Jean : Qu'est ce que c'est ?
Moi : Je n'en sais rien. Mais ce qui est sûr, c'est que ça nous a sauvé la vie.
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Malfix nous observa d'un air agacé en voyant ce que je tenais
Mafix : Un porteur de la Keyblade. Tsss....Voilà qui est gênant.
Moi, surpris : Comment ça ?
Malfix d'un sourire : Tu ne sais pas ? Décidemment, cette arme a le don de choisir de bien étranges élus. Mais ça ne fait rien. Ce n'est qu'un petit contretemps.
Moi : On verra bien si tu riras autant quand je te vaincrai avec !
Malfix : Petit arrogant ! Tu n'as pas idée qui je suis ! Laisse moi te montrer un petit aperçu de mes pouvoirs !
En disant cela, il tendit les bras vers le ciel et créa une sorte trou sombre. Sans que j'ai eu le temps de me préparer, je fus aspiré à l'intérieur.
Jean : Hugo !!!Je tournais ma tête pour ne voir que le visage de mes deux amis et les maisons environnantes, disparaître par cette faille. Puis, le noir m'envahit et je perdis connaissance.
Voix : Tu es sûre que c'est lui, Mipha ?
Mipha : Nous n'avons pas le choix, de toute manière, Sidon.
