Je jette un dernier regard empli de regret à mon angelot grievement blessé avant de me mettre à marcher sans me retourner, suivant les faibles halos de lumière qu'offre les quelques bougies qui ornent le mur sali par poussière et sang. Le simple bruit de mes pas résonnant sur les pierres froides du sol jusqu'au fin fond du couloir suffit à faire frémir les esclaves des autres cellules terrés dans la pénombre qui savaient tout comme moi que la fin était arrivée, que plus aucun échappatoire n'était possible et pourtant, malgré la peur, je garde en moi l'espoir d'une maigre mais possible victoire.
De toute façon ici la peur ne mêne à rien, pas plus que la tristesse, dans cet endroit seul la détermination et la soif de survis compte.
J'aperçois la lumière au bout du couloir et je discerne maintenant clairement les cris sourds s'élevant comme le plus gros des ouragans.
Je passe la porte. Mes pieds heurtent le sable chaud teinté de rouge de l'arène.
Plus de retour possible.
Mon regard croise celui de l'homme que je devais affronter,...Once, l'esclave le plus puissant de nous tous. Je soutiens son regard moqueur sans sourciller, ce combat je le mène pour lui, lui qui est en ce moment meurtri, blessé et qui ne peux même pas être sur qu'il me reverra. Penser à lui empli mon âme d'une douce chaleur.
Je reviendrai pour lui. Et ensemble lui, mon frère, psyche et moi ont arrivera à fuir ce terrible endroit dans lequel nous n'avons pas notre place.
Oui j'en suis persuadé, un jour toute cette horreur prendra fin.
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Tiens bon, un jour tout prendra fin
ParanormalY'a-t-il un moyen pour des esclaves de combat de s'échapper vivants de l'arène d'horreur dans laquelle ils sont obligés de combattre à mort ? Faites confiance en votre âme et dites oui car un jour tout prendra fin.
