PDV Bokuto
On était samedi, Kono dormait à côté de moi, je ne savais pas quoi faire de ma journée, je me sentais bizarre.
Une petite chose bougea sur mon épaule et commença à me parler.
-Kotaro, c'est bizarre.
-Hum ? Qu'est ce qui est bizarre ?
-J'sais pas. Le temps. J'ai l'impression qu'il s'est arrêté.
Je me leva et alla chercher quelque chose à manger pour elle et moi.PDV Tooru
C'était samedi matin et je m'ennuyais à mourir. Je viens de recevoir un message.
De Kono à 9:34 : "Je vais passer le week-end avec Kotaro"
J'ai décidé de lui répondre tout de suite.
De Tooru à 9:34 : "Ok amuses-toi bien"
De Kono à 9:35 : "Merci^^ à lundi je t'aime mon grand frère 😘"
J'étais surpris ; "je t'aime mon grand frère". Ça fait longtemps qu'elle m'avait appelé grand frère et surtout qu'elle m'avait dit qu'elle m'aimait. Ça me touchait vraiment.
De Tooru à 9:35 : "Moi aussi je t'aime fort ma petite sœur adorée"J'ai l'impression de l'avoir gênée.
Je ne savais vraiment pas quoi faire et le temps ne bougeait pas.
J'ai la sensation qu'il est figé.Kono était toujours persécutée par des élèves de son académie.
Je l'avait bien vu.
Elle est de plus en plus triste et qu'elle passe énormément de temps avec Bokuto. J'ai l'impression qu'elle se sent mieux avec lui.J'espère qu'il ne m'a pas remplacer.
Mais qu'il s'occupe bien d'elle.
Putain...
Pourquoi j'commence à avoir mal ?
Mais à l'intérieur ?
Je crois que ça ne m'est jamais arrivé.
Peut être que si je disparaît cette sensation disparaîtra elle aussi.
Pour me changer un peu les idées, si je sortais pas un peu prendre l'air ?
Je m'habille et prend mes clés et mon portable, on sait jamais.
Je sors de la maison et fait bien attention à bien fermer la porte d'entrée.
En me promenant dans mon quartier, je vis de la fumée sortir d'entre deux immeubles.
Comme je suis vraiment curieux, je vais voir se qu'il se passe.
Il y a des gens d'à peu près mon âge adossés au mur en fumant des cigarettes.
J'allais partir quand un des garçons m'interpella ; il me demanda d'approcher, ce que je fis.
Je me planta devant lui et voulu parler mais il me donna un coup de poing dans le ventre.
Je me mis à terre et il commença à me donner des coups de pieds au même endroit.
Je crois que je perds connaissance.
En me levant, je suis toujours dans la rue, par terre.
Je prend mon téléphone ; 11h52.
Je devrais rentré à la maison.
En arrivant chez moi, j'enlève mes chaussures et mon gilet ; le temps s'était réchauffer.
J'me demande si ils m'ont blessés en me frappant.
Je monte les escaliers et va dans la salle de bain et soulève mon t-shirt devant le miroir ; je n'avais que quelque bleus rien de bien grave.
Je remets mon haut normalement et me regarde dans la glace ; j'ai des cernes sous les yeux
J'devrais peut être dormir mais c'est compliqué.
Au pire c'est juste une autre de journée dans ma petite vie, si elle est gâchée c'est pas bien grave, non ?
Bref, je m'assois sur le canapé et fixe un point imaginaire.
C'est vide.
Y a rien.
Autant devant moi.
Que dans ma tête.
J'ai l'impression que mon corps entier et vide.
C'est nul.
Et chiant.
C'est une vie quoi.
J'commence à me dire que ça passe vite, comme le disent si bien les vieux.
Je devrais peut être pas y mettre fin ; ma sœur à encore besoin de moi.
À part si Bokuto m'a remplacé définitivement.
C'est même très possible.
Les gens finissent toujours par me remplacer.
Ça se trouve c'est son cas ; peut être qu'elle n'a plus besoin de moi et que je pourrais très bien disparaître, ça ne dérangerait personne, si ?
De toute façon, les gens m'oublie rapidement et ne font pas attention à moi.
C'est pas si grave j'en viens à ne plus être avec eux.
Peut être que moi aussi je me sentirai mieux.
Sayonara les hiboux 🙋 !