Texte 4 - Quelques idées griffonnées

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J'ai vécu les meilleures vacances dont on puisse rêver, eu le meilleur message d'anniversaire que l'on puisse souhaiter. Tu as fait de ses 6 derniers mois un rêve éveillé pour moi. Et pour ça, jamais je ne te remercierais assez.

 Maintenant, tu as disparu. 

Et personne ne peux savoir combien tu me hantes. Personne. Pas même toi.

 Car peut-être que cela ne t'atteins pas, mais je ne supporte plus de te saluer tous les matins comme si de rien n'était. De t'ignorer sur tout le reste de la journée. De sentir mon cœur se briser.

 De me dire que tout ce que je ressens, c'est dans ma tête. Je ne peux plus contenir mes larmes. Je ne peux plus tenir debout. 

En quatre nuits, je n'ai pu dormir que 3h. Trois toutes petites heures, acquises contre mon gré.

Et tu veux savoir pourquoi ?! Chaque fois que je ferme les yeux, je nous revois au verger. Me tenir dans tes bras et moi, m'accrocher à toi, de peur que tu ne disparaisses. 

Et aujourd'hui, tu as disparu.

 Tu es désormais comme un inconnu dans les couloirs. Cet inconnu qui fait parti du décor. Celui que l'on ne différencie pas du papier peint. 

Et ce qui avait été prédit s'est réalisé. Elle avait raison !

 Et même si au fond on le savait, nous avons préféré nous voiler la face plutôt que d'assumer la réalité.

Voilà tout ce que j'aurais voulu te dire. Même si tu ne le liras jamais. Qu'on oubliera ce texte comme on s'oubliera toi et moi

Poèmes éphémèresWhere stories live. Discover now