Elle n'avait pas l'air comme ça celle que tous appelaient la vioque, mais sous son aspect branlant elle sucrait autre chose que des fraises. Certes sa peau était devenue un peu flasque au fil du temps. Et quelques cloques étaient apparues ici ou là. Cependant elle était loin d'être toquée. On murmurait qu'elle était friquée, vieille fille, vierge et bigote comme pas deux. Elle passait en effet le plus clair de son temps à l'église. Une petite minorité pensait même qu'elle y allait de peur qu'on ne la traque, qu'elle aurait une peur bleue de voir, comment dire... le loup. Pauvres sots qu'ils étaient. Si moults paroissiens s'adonnaient au péché de gourmandise, de colère, et surtout d'envie, elle, c'était bien dans la luxure qu'elle baignait littéralement. Une fois la porte de l'église poussée elle jetait un rapide regard dans les allées. S'il y avait quelqu'un qu'elle connaissait elle se mettait à genoux et faisait semblant de prier, immobile. Si elle se tortillait bien un peu parfois c'était lorsque sous ses jupes, à l'allure sévère, elle portait caché entre la raie de ses fesses, un joli rosebud brillant de tous ses feux. Quand par contre elle ne voyait aucun danger, elle se faufilait dans le confessionnal.
Il n'était plus comme ceux d'autrefois. Deux chaises côte à côte trônaient au milieu de la pièce. Monsieur le curé l'y attendait, ou la rejoignait selon. Le rituel était alors toujours le même. Elle s'asseyait à côté de lui, et disait avoir péché. Puis elle lui racontait une histoire brève, qu'elle inventait le plus souvent, où cons et bites se mêlaient dans des fantasmes à faire rougir une nymphomane. Une bosse ne laissant aucun doute sur l'état d'excitation de l'ecclésiastique ne tardait pas à apparaître. Il soulevait sa soutane et disait : « Il est temps de faire pénis-stance, mademoiselle Con-stance ». Ils gloussaient tous les deux chaque fois à cette boutade, puis il intimait l'ordre à la femme de s'agenouiller entre ses cuisses. Elle léchait, suçait, aspirait , branlait le membre raide jusqu'à ce qu'il en laisse jaillir la substance sacrée. Elle n'en perdait pas une goutte. Puis elle se relevait et venait s'allonger en travers des genoux du curé. Il alternait alors fessées et doigtages savants, qui auraient fait hurler de plaisir la paroissienne dévergondée s'il n'avait pris soin de la bâillonner de sa main libre. Lorsque le dernier soubresaut de plaisir terminait de la secouer, elle se relevait à la hâte, rajustait ses vêtements et quittait le confessionnal.
Et si certains se seraient indignés en apprenant cela, qu'auraient ils pensé en sachant que « la vioque » forniquait aussi tous les dimanche avec l'évêque dans la sacristie, et que les « cloques » étaient dues au frottement de la corde qui la liait alors ? Mais ça... c'est une autre histoire !