Pourquoi tu m'as choisie moi ? [ Dramione]

Chapitre 30 tome 1 : Mission

- Entre Hermione

Dumbledore m'appelle Hermione ? Je ne la savais pas.

- Bonjour monsieur. Vous souhaitiez me voir ?

- Oui. Je veux te confier une espèce de mission.

- Une espèce de mission ? Pourquoi moi ? Pourquoi pas à Harry ? Et puis, je sors de rétablissement, je ne suis pas sure de pouvoir accomplir cette mission.

- Potter n'aura ni le temps ni le courage et la bravoure que tu devras faire preuve dans ta mission. Le père de Malefoy, Lucius Malefoy, l'Ordre du phœnix pense qu'il prépare un mauvais coup avec Lord Voldemort.

- Et en quoi cela me regarde ? Sans vouloir être indiscrète.

- Il parlera sûrement à son fils lors des vacances. Je souhaiterai que tu empêche Malefoy d'aller du côté obscur et que tu trouve par l'intermédiaire de Drago, le plan de Lucius.

- Moi ? Capable de cette mission ? Jamais !

- Tu t'es déjà beaucoup rapprochée de lui. Je souhaite que tu continues et qu'il te dise tout ce que son père manigance.

- Je...je ne veux pas le trahir.

- Tu ne le trahiras pas, tu l'aideras en l'empêchant de faire n'importe quoi et tu nous sauveras tous en nous dévoilant son plan.

Je ne voulais pas trahir Malefoy. Je l'aimais trop pour lui faire subir une chose pareille.

- Vous me permettez de réfléchir à la question ?

- Oui mais n'en parle pas.

J'hochais simplement la tête. Quand je sortais et descendis les escaliers tournant, je vit Drago, appuyé contre le mur à m'attendre. Je soupirai.

- Drago. Mais quelle surprise !

Dis-je d'un air faussement surpris mais amusé.

Il se leva et m'embrassa.

- Bonjour ma chère. Que t'as dit le vieux fou ?

- Il...m'a demandé de n'en parler au personne. Cela me déçoit, car j'aurais besoin d'en parler.

- Dis moi. Je ne dirai rien.

- Si seulement. Il va l'apprendre tu sais, et ne plus me faire confiance.

Je ne voulais pas trahir Drago mais je ne voulais pas non plus perdre la confiance de Dumbledore. Je ne voulais pas les décevoir. Je crois que je suis obligée d'accepter. Je ne veux pas mettre le monde en danger, et pis, si Drago me lâche, j'aurais toujours Ron et Harry, évidemment je ne vais pas les oublier non plus. Mais je me dois d'accepter cette demande. Désolée Drago. Désolée pour mes mensonges, je dois accepter.

- Drago ? Peux-tu m'attendre, je remonte j'ai oublié un truc.

- D'accord Ma chérie.

Je me dépêche de monter les escaliers après avoir donné le ridicule mot de passe. Ce vieux fou est vraiment étrange.

- Professeur Dumbledore. J'accepte votre proposition.

- Merci ma chère, tu peux disposer.

J'hochai lentement la tête hésitante.

- Tu est brave Hermione, c'est dur d'accepter une proposition pareille.

- Merci professeur.

Je m'en allai.

Arrivée en bas, Drago me prit la main et entrelaça ses doigts aux miens. Je lui tenait la main. À une heure pareille tout le monde était à la grande salle.

- Drago ?

- Oui ma chérie ?

- Tu as faim ?

- Non pas trop.

- On va à la bibliothèque ?

- Seuls ? C'est risqu...

- Y'a personne. Ils mangent tous.

- Je vois. Alors oui.

Il me sourit. Il n'était que 19h00 mais je crois que je vais passer une super bonne heure.

J'entrai à la bibliothèque, mais pour ne pas nous faire cramer par la bibliothécaire, nous entrâmes par un certain labs de temps : j'entrai, puis 2 Minutes après, Drago entra lui aussi et me rejoint à la table la plus profonde de la bibliothèque. Aussi discrets que des loups, nous nous donnâmes la main.

- Drago ?

- Oui ma chérie ?

- Pourquoi tu m'appelle chérie ?

Je posai évidemment cette question stupide pour mettre l'ambiance.

- Tu n'aimes pas ? Je peux trouver autre chose. Hum, princesse des Gryffondor.

- Dans ce cas, je t'appellerai roi des Serpentard.

- Nan, je suis pas le roi.

Dit-il d'un air ironique mais mignon.

Je souris encore une fois. Il me tenait la main, nos deux visages étaient proche. Nos fronts se touchaient(comme sur média). J'aime vraiment ce type. Je sentis soudain les larmes monter à cause de ma trahison. Il ne doit surtout pas savoir. Sinon, il va me laisser.

- Oh non, Hermione.

Il me serra contre lui. Il ne voulait pas savoir pourquoi je pleurai ? Peut-être attends-t-il que je lui dise ? Je ne lui dirai rien.
Sa main caressait ma tête et mes cheveux tandis que son autre main me caressai le dos. Il me tenait contre lui, il blottis ma tête contre son torse qui me fit chavirer. Mes larmes se séchaient mais mon visage restais humide. La main qui caressait ma tête chavira et il me prit le menton pour le relever et me fair le regarder droit dans les yeux.